De qui parle-t-on ? :
Groupe Anglais, actif depuis 2007, composé de Steve Sparrow, Chad Thomas, Phil Titus, Ben Giddings et Andy Hayes.
De quoi parle-t-on ? :
Britpop faite pour les charts, qui oscille entre la pop de Coldplay et le rock de Muse.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Le groupe avance à fond la caisse, toutes guitares dehors…et il faut avouer que l’on suit facilement ce mouvement.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Pas mal de groupes rêveraient de compiler autant de singles dans leur best of.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Musique calibrée et programmée pour le succès. Les titres Alienation, Culture vulture ou Sharing cigarettes devraient intéresser les radios spécialisées.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Rock au très gros son, extrêmement bien produit, facile d’écoute en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Encensé par la presse spécialisée – y compris celle Française – après avoir enregistré quelques singles prometteurs, Morning parade, ne répondant malheureusement pas à l’immense attente, s’était fait lâchement abandonné à la sortie de son premier album éponyme par ceux qui l’avaient glorifié. S’ensuivit alors une longue traversée du désert où le groupe disparu totalement des écrans radars, à tel point qu’il était difficile de savoir qu’un nouvel opus était présent dans les bacs. Il faut dire que Morning parade était un peu fautif, pêchant lui même par excès d’orgueil et par abus de confiance.
A l’écoute de ce Pure adulterated joy on constate que les Anglais ont décidé de reprendre leur destin en main, que toutes ces nouvelles chansons forment une mine d’or pour les radios et que certaines d’entre elles ne manqueront pas de trouver un nouveau public. Le style est bien sur très convenu, une power-pop très Anglaise, enlevée et tubesque, mille fois entendue mais pas pire au final que le travail habituel de leurs compatriotes de Coldplay.
Pure adulterated joy repositionne Morning parade sur l’échiquier de la pop Anglaise, sur la case du retour en grâce et de grand espoir pour l’avenir… bien que l’on vienne d’apprendre que le groupe avait décidé de se séparer.