BAXTER DURY – It’s a pleasure (2014)

De qui parle-t-on ? :

Chanteur Anglais, actif depuis 2001, fils d’une des légendes du Punk-rock Ian Dury.

De quoi parle-t-on ? :

Pop eighties sautillante, tamisée par la voix indolente de Baxter Dury.

Rythme :

-   Je me suis endormi dans mon fauteuil

-   Ne me perturbe pas quand je lis en même temps

-   Mes pieds se mettent à bouger

-   Je me lève et je fais la danse de l’épaule

-   Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce

Cet album a une vertu thérapeutique spéciale, dès les premières notes et jusqu’à la fin de Babies il provoque le mouvement coordonnés de tous nos membres, même les plus paresseux.  

Accessibilité :

-   Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie

-   Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie

-   Mélodie agréable mais sans aspérité

-   Les refrains entrent directement dans ma tête

-   Que des hits taillés pour les stades

Le propos est simple et fait mouche à tous les coups, on n’a pas fini de fredonner ces mélodies.

Audience :

-   Musique que madame me demande de réécouter

-   Peut-être écouté en famille sans déranger madame

-   Madame s’en va quand je l’écoute

-   Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter

-   Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus

Des titres comme Pleasure, Police ou White men devraient asseoir définitivement la notoriété du britannique.

Qualité audiophile :

-   J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album

-   Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute

-   S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)

Pop songs simplistes faciles d’écoute en format compressé.

Conclusion :

-   Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop

-   Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire

-   Je l’écoute facilement mais sans émotion

-   J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter

-   Il tourne en  boucle sur ma platine

Après un Happy soup gentillet et plutôt honnête que l’on écoutait de manière distraite et sans grande passion, il faut bien reconnaitre que la découverte de ce It’s a pleasure ne suscitait guère d’émois particuliers.

Et là, une bonne claque aux mauvais petits préjugés. Cet album est un condensé de pop lumineuse magnifié par le chant nonchalant et rauque de Baxter Dury. Enfin quand on parle de chant, on est  plutôt dans une sorte de Spoken word, pour ce rôle l’Anglais préfère mettre en avant sa comparse Française Fabienne Débarre, par ailleurs membre du groupe We were evergreen. Cette musique enjouée et rudimentaire devrait s’avérer quelconque, pourtant Baxter Dury et son génie la transforme en un chef-d’œuvre incontournable.

On a beau être le fils de Ian Dury, digne représentant de l’esprit Punk-rock et des excès qui l’accompagnent, cela n’empêche en rien de devenir à son tour une icône, mais une icône de la pop et de ses dandys, tels les légendes Brian Ferry ou Robert Palmer.