Bring the hits : les Anglais de Jungle ont fait grimper le thermomètre à « Bowdeauuuuux » lundi 1 décembre, lors de leur passage au Rocher de Palmer, devant une salle (presque) comble.
Oui, mais pas longtemps si on en croit notre montre : même pas une heure de concert, et 30 minutes pour la première partie. On en attendait peut être un peu plus de la part de ce groupe, présenté à tout va comme LA révélation soul electro de cette année 2014.
Pourtant, ce n’était pas un live au rabais auquel nous avons eu droit, au contraire. Une scénographie simple mais hypnotisante, des sonorités chaudes et groovies et un tout calibré pour faire danser des salles entières. Et ça n’a pas loupé. Les compositions hyper efficaces du groupe ont pris un beau relief en live grâce notamment aux deux choristes, aux intros (qui apportent vraiment quelque chose à la chanson, assez rare pour être précisé), mais aussi et surtout grâce aux basses qui, encore plus rare, étaient parfaitement réglées, pas assourdissantes, bref, un vrai bon son. Et rien que pour cela, merci Jungle.
Il ne nous reste plus qu’à attendre un second album, pour que leurs concerts, bien que captivants, ne ressemblent plus à une seule et même chanson qui s’étendrait sur une heure.
Mais avant Jungle, c’était à Beaty Heart de chauffer à blanc le public.
Le trio (mais quatuor sur scène), originaire de Londres, s’est révélé être une bonne surprise. Jouant à fond la carte de la pop tropicale, leur énergie aura raison de nous. Rien d’étonnant lorsque l’on sait qu’ils ont ouvert pour The Rapture en 2011.
Pourtant, derrière cette avalanche de t-shirt à fleurs, zébrures et autre djembé, on perçoit des influences plus que flatteuses : Born Ruffians, Vampire Weekend ou encore Fool’s Gold.
Alors on invoque bien fort les grands esprits des programmateurs de festival et on les supplie de les aligner cet été pour nous faire danser.