‘Ignoble destin de femmes !’
ODH Tizi-Ouzou: Dans la wilaya de Mascara, le silence radio des autorités sur la violence faite aux femmes par certains’ élus zélés intouchables’, d’ailleurs, présumés poursuivis dans les scandales du communément appelé ’couffin de ramadhan’, toujours en fonction, nous démontre les aspects de cette délinquance qui stationne dans l’impunité la plus totale.
Apres la corruption, la bureaucratie
et ses répercussions maffieuses, vient le harcèlement sexuel, autre sujet tabou dans notre environnement qui masque la triste réalité des abus commis par des élus imposé ayant pour victimes des
femmes sans défense et pour la plupart vivant dans la précarité, dans le cadre de la distribution des colis alimentaires, et ce, à chaque début du mois ‘sacré de ramadhan’. Trop c’est trop ce qui
s’est passé dans les affaires du couffin de ramadhan dans la wilaya de Mascara, passé sous silence des plus incompréhensibles de ceux qui sont censés d’appliquer les lois de la république.
Des familles vivant dans le cadre du
filet social, des mères célibataires, et autres femmes des plus défavorisées, qui subissent les assauts de certains fonctionnaires pour la plupart des ‘élus zélés’ au cours de ce véritable rituel
de liste pour prétendre a une place de la honte au ‘couffin de ramadhan’, est parsemé par des ’manœuvres d’approches’ qui vise a priori une promesse explicite ou implicite de récompense pour se
soumettre a des demandes de nature sexuelle.
Une autre forme grave de violence
contre des femmes ou c’est ainsi que des ‘élus voyoucrates’ et certains ‘auxiliaires ingrats’ qui dans la wilaya qui détiennent le monopole en matière d’établissement des listings des personnes
des deux sexes dans le besoin d’un couffin de la honte, qui a pris des surexcitations incalculables.
On a l’impression au cours de notre
présence dans ce genre de carnaval de la honte du couffin de ramadhan dans différentes assemblées populaire communales, ou la majorité des femmes font face quotidiennement a un rituel des plus
anormaux ,ou le corps de la femme délibéré de la tête aux pieds par des grossièretés voyeurs, et cette vague impression de n’être qu’un facile quartier de viande que les hommes révéreraient se
mettre sous la dent.
Les plus ciblés dans ce’ carnaval de
bienfaisance’, bien de chez nous, demeurent la gente féminine toutes âges confondues consignées dans le cadre du ‘filet social’, ou garder sa misérable pécule de 5000 dinars par les temps qui
courent s’avère un véritable ’ignoble destin de femmes’ dans l’Algérie indépendante. Garder son emploi précaire et garder le couffin de la honte chaque année a carrément incité des élus et
certains auxiliaires à commettre des exactions a l’encontre des femmes sans défense et sans ressources.
Combien de filles, de femmes de mères
célibataires (vaquant) dans le cadre du filet social subissant des agressions sexuelles avaient été contraintes de lâcher ce boulot de la precarité,combien de femmes sont au quotidien harcelés
par des personnes abusant de l’autorité que leur confère leur fonction, et ce, a tous les niveaux de notre honorable administration ?
La maison de la presse sise dans le
chef lieu de la wilaya est constamment mise au courant de ces genres d’actes ignobles, des d’affaires qui défrayent la chronique, où des directeurs, elus, fonctionnaires sont constamment pointés
du doigt par des femmes sans défense.
La justice prendra –t-elle des
mesures contre de tels agissements ? Le plus important aujourd’hui est de briser le silence et de sortir de l’isolement les nombreuses victimes. Victimes de certains hommes et de leurs cupidités,
victimes d’un système rétrograde qui tourne du social précaire et d’un couffin de ramadhan de la honte, ont créée un climat hostile et offensant à l’ endroit des familles algériennes les plus
pauvres que les pauvres. Les autorités centrales savent très bien le cours que prennent ces affaires déshonorantes, mais ne disent ’mots’.Pour montrer cet épisode qui ne fait que confirmer notre
article, où les tribunaux de la wilaya de Mascara surprennent d’interminables défilés d’elus, fonctionnaires et autres indélicats personnages qui passent devant la barre des accusés pour les
griefs du ‘couffin de ramadhan’,qui a pris une autre tournure.
Il devient urgent aujourd’hui de
dénoncer ces actes qui laissent sur leur passage des séquelles irréparables pour les victimes d’un autre genre de ‘violence contre des femmes’.
Manseur SI MOHAMED pour l'ODH
Tizi-Ouzou