
Dans des extraits publiés par le site d'informations en ligne The Verge, il fait valoir qu'Apple était «très inquiet» des mesures de rétorsion des maisons de disques si les morceaux achetés dans sa boutique iTunes et téléchargés sur un iPod étaient ensuite copiés sur un autre ordinateur.
«Nous nous sommes donnés beaucoup de mal pour que les gens ne puissent pas pirater nos systèmes de protection des droits (DRM), parce que s'ils le pouvaient, nous aurions reçu des courriels désagréables des maisons de disques, nous menaçant de retirer notre licence», ajoute-t-il.
Il affirme aussi que «beaucoup de pirates» essayaient de casser le système de DRM et que le groupe devait pour cette raison «constamment réviser le logiciel d'iTunes et de l'iPod, pour réparer toutes les failles et tous les problèmes qu'il pouvait y avoir». Si ces modifications ont empêché des concurrents d'accéder au marché, c'était «un dommage collatéral», a-t-il souligné.
Les plaignants argumentent à l'inverse que ces changements répétés empêchaient d'autres boutiques en ligne de musique, potentiellement moins chères, d'adapter leurs propres systèmes assez vite pour que les morceaux qu'ils proposaient puissent être écoutés sur un iPod, obligeant de facto les détenteurs de ces appareils à faire leurs achats sur iTunes.
S'estimant lésés, ils réclament 350 millions de dollars de dédommagements, et la législation américaine autorise le cas échéant le juge à tripler cette somme.
Le procès doit se poursuivre la semaine prochaine.
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