Déroutant, raté, brouillon, les
critiques ne sont pas tendres pour la réalisatrice de ce film Katia
Lewkowicz (Pourquoi tu pleures,son
précédent long-métrage avait plu à la critique pas aux
spectateurs), qui nous délivre ici un message féministe alors que
ce n'est plus très à la mode....
Les
trois femmes choisies ont des motivations il est vrai
assez peu défendables. Laura Smet joue une Miss sans cervelle qui
veut travailler à la mine comme son père qu'elle adore ; une
mère de famille de cinq enfants-Noémie Lvosky- va aller travailler
à l'extérieur et négliger l'éducation de ses filles aînées,
quant à Marina Fois elle s'engage dans un travail qu'elle ne connaît
pas au risque de faire sombrer et sa précédente entreprise et celle
qui l'a recrutée par piston !
Mais
le propos reste (très, trop?) optimiste : leur énergie, leur
désir de s'intégrer à un monde préformaté qui ne les avait pas
cooptées leur permettra de résister (Résiste , prouve
que tu existes chantait France
Gall) : ce message nous est délivré (très, trop?) clairement
à travers la recherche de la nouvelle poupée....
Bien
sûr la forme n'est pas aussi explicite, les actrices auraient pu
être mieux dirigées et la mise en scène est à l'image des scènes
des parties de basket dans la cour de l'usine.... En revanche, il
faudra retenir la partie du scénario décrivant avec précision
cette fois l'impact absolument catastrophique des « images et
vidéos qui traînent » et des influences médiatiques diverses
sur les jeunes préados...