Le héros? Un passionné de mangas et figurines qui a répondu à une petite annonce sans réfléchir au piège qui s'y tenait. Les ennemis? Des vampires cachés dans l'Electric Town et qu'il va falloir annihiler. Les lieux? Akiba évidemment, grandiosement représentée avec ses boutiques, ses musiques, sa population (dont des touristes, yeah!), son avenue principale, ses ruelles piétonnes et sa station JR (renommée UR question de droits).
Le déroulement du jeu nous donne tel un Yakuza des missions principales et secondaires à effectuer, notre gars étant tantôt seul tantôt accompagné par l'une des membres de sa confrérie anti-vampires. Il y a donc des missions de services ("va m'acheter tel cd", "donne tel costume de cosplay à untel", "prends des photos de maids"...) et d'autres de combat. A ce niveau, le système de baston est assez simple avec trois touches d'action (haut, milieu, bas) correspondant aux vêtements de nos adversaires; la victoire étant réalisée quand ceux-ci se retrouvent en slibards en pleine rue. Déjanté dans le fond comme dans la forme, je vous dis.
L'équipement de notre perso est évolutif et ce de diverses manières: par des achats en magasin, récupération sur les ennemis vaincus ou customisé via des synthèses. Et là, on a vraiment de quoi l'habiller à notre goût, la liste des vêtements/armes étant réellement longue. Quand aux "armes" que l'on utilise, elles vont du poster au clavier de PC, en passant par le laptop, la batte de baseball ou encore la machine à gashapons.
Alors certes l'univers d'Akihabara et sa sacro-sainte ambiance donne au titre un cachet unique en son genre (ceux qui y sont allés en vacances en deviennent nostalgiques, les autres rêvent de s'y rendre en vrai), mais le jeu en lui-même est vraiment bon quoiqu'un peu répétitif - en même temps c'est le genre qui veut ça - le seul véritable défaut que je lui trouve venant du placement des caméras un peu trop vif durant les combats. Mis à part cela, c'est graphiquement agréable et bien reconstitué, drôle et doté d'une durée de vie non-négligeable.