« Ecrire (le poème) est une façon de tirer des traits, de relier des points. À force. Cela finit par rencontrer quelque chose, une figure qui forme obstacle ; et c’est alors que. (L’obstacle est situé à la fois, ou tantôt, dans le langage et dans le cadre.)
L’écriture poétique s’arrête selon une certaine mesure du temps et de l’espace, le tableau des arrêts étant la page. Mais pour s’arrêter, il faut avoir une raison.
Quand il n’y a plus rien à écrire, le Temps est mort. »
Jean Tortel, Ratures des jours, p. 218, André Dimanche, Éditeur, 1994
[choix de Ludovic Degroote]