J’aime François Ozon. J’aime Romain Duris. Je peux dire même que j’aime vraiment beaucoup ces deux hommes. C’est donc un peu les yeux fermés que l’Homme barbu et moi nous sommes rendus à la projection, d’autant plus que la bande-annonce nous avait fortement alléchés.
Le thème abordé (le transgenre) est certes courageux et certainement difficile à traiter mais il faut bien avouer que dans ce film, on flirte souvent avec le ridicule. La scène tournée dans un cabaret de transformistes m’a même penser au film « Coco », c’est dire… On se croirait presque dans une parodie. Le tout est réalisé sans émotion et l’on oscille entre rires gênés et profond malaise.
Les acteurs font ce qu’ils peuvent : Anaïs Demoustier essaie de croire à son personnage, Raphaël Personnaz tente de jouer le mâle moyen quant à Romain Duris, sa masculinité, même avec perruque et des hauts talons, fait aussi qu’on a du mal à croire au personnage. Aucun trouble, aucune émotion ne jaillit de leur partition commune.
À la suite du décès de sa meilleure amie, Claire fait une profonde dépression, mais une découverte surprenante au sujet du mari de son amie va lui redonner goût à la vie.