On s'était dit : "Peut-être que c'est mieux.
On n'est pas forcément heureux à deux.
Séparons-nous, oublions si l'on peut.
Ça va être dur pendant un mois ou deux."
Un mois ou deux ou bien peut-être plus,
Réapprendre à vivre seul et tenir,
Rompre les liens serrés par l'habitude
Tout en attendant les moments, les pires.
Oh ces nuits, ces nuits de solitude,
Les yeux ouverts, le plafond blanc, le bruit du temps
Qui passe et se bouscule,
Des images que l'on chasse mais qui reviennent tout le temps,
Le matin que l'on a vu arriver,
Se lever sans réfléchir, s'habiller,
Sortir dans la rue, rencontrer des gens,
Sourir et oublier jusqu'au moment...
Oh ces nuits, ces nuits de solitude,
Les yeux ouverts, le plafond blanc, le bruit du temps
Qui passe et se bouscule,
Des images que l'on chasse mais qui reviennent tout le temps,
Se rencontrer par hasard et jouer,
Parler sans rien dire mais se regarder
Et puis ces heures devant le téléphone,
La tête dans les mains en attendant qu'ça sonne
Et ces nuits, ces nuits de solitude,
Les yeux ouverts, le plafond blanc, le bruit du temps
Qui passe et se bouscule,
Des images que l'on chasse mais qui reviennent tout le temps,
Ces nuits de solitude,
Les yeux ouverts, le plafond blanc, le bruit du temps
Qui passe et se bouscule,
Des images que l'on chasse mais qui reviennent tout le temps.
Jean-Jacques Goldman auteur compositeur (1977)
Complément d'information du producteur Jean Mareska
(source : http://www.parler-de-sa-vie.net/chansons/les-nuits-de-solitude,1977_04.php)
"Les nuits de solitude" était une chanson que Goldman avait proposée à Taï Phong en anglais et que le groupe avait refusée. En français comme en anglais, Jean-Jacques écrivait tout, paroles comme musique. La seule chose qui le "gonflait" vraiment, c'était le mixage. Il y assistait mais ne voulait pas intervenir. Il disait souvent qu'à partir du moment où il avait fini de mettre sa voix sur la bande, il avait fini son boulot et que c'était mon affaire et celle de l'ingénieur du son. Il faut dire que pour poser sa voix, ça allait très vite : en une ou deux prises il était en place, avait le feeling, était parfait. La seule chose qu'il demandait c'est qu'on le prévienne 20 minutes avant de chanter pour qu'il aille se remplir l'estomac, en allant acheter deux ou trois brioches, pains au chocolat, croissants... Malheureusement, ce deuxième simple en solo n'a pas marché plus que le premier, ni moins que le troisième, Back to the city again, toujours en 1977. On a dû en presser 1 000 ou 2 000 de chaque et puis c'est tout. Je crois que Jean-Jacques n'a décroché aucune promo, ni en radio, ni en télé, en plus parce que l'équipe de promotion percevait très mal les velléités artistiques en solo de Jean-Jacques et devait se dire : "Mais qu'est-ce qu'il nous fait ?". Je me souviens d'une réunion un jour chez Warner, où la directrice de promotion m'a dit alors que j'annonçais le troisième disque de Jean-Jacques, "Encore lui. mais tu ne veux pas arrêter ? !"
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MARC LAVOINE Je me sens si seul Livres numériques : le grand retour de la nouvelle au devant des genres littéraires ? Grande enquête auto-édition Encouragements S'adapter aux changementsPseudo :
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