Hello tout le monde !
Je reviens ce soir avec la suite d’une série palpitante, écrite par Marine Carteron (et non Martine !) qui s’intitule Les autodafeurs, ma soeur est une artiste de guerre. Souvenez-vous, je vous parlais du premier tome en mai dernier, par ici. Je n’ai pas pu lire ce tome 2 aussi vite que je l’aurais voulu, le salon de Montreuil m’a un peu occupé l’esprit cette dernière semaine, mais j’ai quand même pu le finir dans le train du retour !
On retrouve Auguste et sa soeur cadette, Césarine, l’artiste de guerre. Depuis la mort de leur père, leur vie est chamboulée et ne cesse de tourner à mille à l’heure. Ils savent maintenant qu’ils font partie de la Confrérie, que les autodafeurs sont leur ennemi numéro un et qu’il n’y a plus de temps à perdre, ils doivent sauver le trésor de la chapelle (qui se trouve sur les terres de la Commanderie). Ça fait beaucoup d’un coup pour un ado et sa petite soeur.
De plus, la fin du premier volume n’est pas une « happy ending », au contraire puisqu’en plus d’avoir perdu leur père, les enfants Mars viennent de perdre leurs grands-parents dans une bataille sanglante face aux autodafeurs. Et leur mère tombe dans le coma. Ils se retrouvent alors sous la tutelle de DeVergy, le prof de français d’Auguste, mais aussi et surtout un ancien grand ami de leurs parents.
Cette fin d’année scolaire va rimer avec enfermement et entraînement pour Auguste, qui porte un bracelet électronique à la cheville, suite à sa condamnation pour incendie criminel (entre autres); et avec entraînement et lecture pour Césarine. La jeune artiste va suivre les conseils du grand guerrier Sun Tzu et commencer à apprendre à se battre. Elle commence également à comprendre ce que sont les sentiments et à en ressentir quelques uns, notamment la joie lorsqu’elle regarde le visage souriant de son amie Sara, ou encore la colère lorsqu’un homme méchant tente de faire du mal à sa mère.
Mamina est aussi là, leur grand-mère maternelle qu’ils connaissent à peine a débarqué du Brésil lorsque leur mère a été hospitalisée. Elle est envahissante mais Auguste et Césarine apprennent à la connaître et découvrent une nouvelle partie de leur histoire familiale. Le jeune garçon finit aussi par mettre la main sur le livre de son père avec l’aide de sa soeur et aperçoit l’ado qu’il a été avant d’être père.
Encore un tome riche en émotions, captivant, où les enfants se voient contraints de grandir d’un coup. Le récit nous entraîne dans un enchaînement de plans, de secrets, de mystères, de mensonges et de bal de fin d’année. Pas le temps de souffler, on ne veut plus lâcher le livre. Et pourtant, il faudra bien attendre plusieurs mois avant de savoir si Auguste, Césarine, Marc Devergy, Néné, Julie leur mère et Mamina parviendront à sauver le trésor et à arrêter l’horrible machination des autodafeurs pour aboutir à la XIème plaie d’Égypte.