Des graines éveillent des ombres
Il vient des enfants avec leurs mondes
Légers comme des ossements de fleurs
Alors dans un pays si proche par le chagrin de l’âme
Pour rejoindre le pavot des paupières innocentes
Les corps de la nuit deviennent de la mer
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Georges Schehadé (1905-1989) – Si tu rencontres un ramier (1951)