Vous allez dire que je ne vous présente que des romans étrangers et très souvent des romans indiens mais j’avoue que c’est un peu l’un de mes dadas du moment.
Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler d’un livre qu’une amie m’a prêtée… Rarissime !
En effet, je fais partie de ces gens un peu maniaques (non non pas égoïstes) qui aiment avoir LEUR livre, à eux, qu’ils peuvent triturer, écarter, jeter par terre de rage, reprendre avec ferveur. En somme, si j’aime partager mes bonnes lectures, je n’aime pas lire le livre des autres.
Mon amie a beaucoup aimé cet ouvrage mais au lieu de tenter de me convaincre de l’acheter, elle m’a tout simplement laissé son exemplaire.
Ma soeur, mon amour de Chitra Banerjee Divakaruni
Editions : 10/18 – Traduction : de l’anglais (Etats-Unis) par Françoise ADELSTAIN – Titre original : Sister of my Heart – Nombre de pages : 351
4ème de couverture :
Sudha et Anju, deux cousines élevées comme des sœurs dans la maison familiale de Calcutta, sont inséparables. L’une est belle, l’autre pas ; l’une est patiente et douce tandis que l’autre n’est que révolte et scepticisme. Pourtant, devenues « jumelles de cœur » dès la naissance, elles sont unies par une affection d’une force peu commune.
Le Bidhata Purush, maître des destinées, ne s’est pas montré tendre envers elles. La mort de leurs pères les a fait naître, les marquant aux yeux de tous d’une tache indélébile. Sous le regard de leurs trois « mères », leur amitié va être confrontée aux épreuves du mariage forcé et au poids d’un lourd secret. Chacune prête sa voix à ce conte moderne et passionné où se fondent les senteurs, saveurs et mythes de l’Inde, la force de l’amitié et les chaînes des traditions.
Bruno Morandi
Ma sœur, mon amour est un conte moderne dit la quatrième de couverture et un peu comme à la lecture d’un conte, ce livre se dévore rapidement. J’ai lu les 351 pages en trois jours.Une histoire dépaysante, dans laquelle on se laisse vite entraîner. Une histoire à deux voix, dans laquelle, au fil des années, Sudha et Anju sont tour à tour les narratrices. L’auteur nous plonge dans un univers féminin où les hommes, absents, restent omniprésents. Un monde de femmes régi par les lois des hommes, dans lequel une fille porte la responsabilité du malheur de sa famille, de la mort de son père. Un monde dans lequel, on ne se marie pas par amour.
Comme les deux cousines, je me suis sentie prisonnière de cette immense maison, étouffée par la chaleur humide de Calcutta, craignant les lourds secrets qui semblaient se tapir derrière chaque porte.
Je n’ai pas eu de véritable coup de cœur pour ce livre. Mais le roman de Chitra Banerjee Divakaruni mais il se laisse lire et comme un hymne à l’amour, il vous entraîne en un doux et exotique voyage.
C’est la première fois que je lis une oeuvre de cette auteur indienne qui vit aux Etats-Unis. Je trouve son rapport au biculturalisme et à la notion d’exil intéressante et j’espère pouvoir affiner mon avis par de futures lectures.
Chitra Banerjee Divarkaruni