Le parti qui se vante de laver plus blanc que blanc, sans mauvais jeu de mots (quoi que…) et se nourrit des scandales à répétition (qui secouent la droite comme une certaine gauche, au point que cela en devient terriblement banal), est en train de rejoindre le rang des corrompus qu’il dénonce pour son plus grand profit électoral… Non content de figurer au palmarès des partis ayant le plus fort taux de condamnations judiciaires parmi ses élus, le voilà maintenant non seulement visé par une enquête préliminaire portant sur les cantonales de 2011 et les législatives de 2012 pour «escroquerie en bande organisée» et «faux et usage de faux», comme c’est le cas depuis avril 2014, mais également, et c’est nouveau, pour les mêmes chefs d’accusation, sur les présidentielles de 2012.
Si le parquet de Paris ou les domiciles ou bureaux des juges Renaud van Ruymbeke et Aude Buresi étaient le théâtre d’incendies ou d’explosion, n’en soyez pas surpris. Surtout quand il enquête sur un parti pris à la gorge par ses banques, réduit à chercher ses subsides sous formes d’emprunts à l’étranger, honte suprême pour un parti qui se voudrait si souverain. Hélas, mille fois hélas ( ou pas) : la reine est à moitié nue. Finira-t-elle carrément à poil sous le poids des chaînes, en diva du bondage néo-SM, dans un cul de basse fosse ? La suite de le dira. Je ne suis pas adepte de ce genre là. Pourtant, j’ai hâte…