De (et non pas les) futurs travailleurs sociaux manifestent pour ne pas devoir être payés durant leurs stages. Le monde à l'envers si l'on considère le nombre de stagiaires exploités par les employeurs. L'argument serait que les associations seraient trop pauvres pour les rémunérer.
Qui sont-ils pour déjà juger de la pauvreté ou de la richesse des autres, et des associations en particulier? Ce préjugé n'augure rien de bon quant à l'impartialité dont ils devront faire montre dans leurs futurs emplois.Personnellement président d'une association susceptible de les employer, je trouve leur préjugé insultant. D'une part parce que ne pas faire de bénéfices n'interdit pas une saine gestion permettant de dégager des excédents en vue de l'amélioration et du développement des services, d'autre part parce que leurs futurs employeurs ne seront pas que des associations, mais aussi des collectivités territoriales et même des sociétés commerciales.Et si certaines associations sont aussi pauvres qu'ils le prétendent, rien n'interdit aux stagiaires leur restituer cette indemnité sous forme de dons.Cette manifestation ne concerne manifestement que des gosses de riches (très peu nombreux au demeurant pour devoir drainer 5 départements afin de tenter de faire foule) qui n'ont aucun sens des réalités, ce qui n'augure rien de bon quant à leur futur comportement professionnel.