Nous avons quitté la Nouvelle Zélande le 8 juillet 2013 à 19h. Après dix semaines de « sédentarité » nous avons refais nos sacs à dos, nettoyé parfaitement le van pour récupérer notre caution et pris un dernier petit déjeuner en se remémorant tous les bons moments passés chez les Kiwis avec une légère nostalgie.
Direction Rarotonga, la plus grande des quinze îles qui composent les îles Cook.
En vol nous avons franchi la ligne de changement de date et gagné une journée. Après un 8 juillet hivernal à Auckland, nous arrivons le 8 juillet à une heure du matin, accueilli par le son du ukulélé d’un musicien posé sur l’estrade du tapis roulant délivrant les bagages. Une température de 20°C, un vent frais agréable, les tongs ressortent du sac ! Les vacances commencent bien… Ce moment de bonheur fut bref.En effet, nous avions loué via internet une chambre dans un backpacker. La fatigue du voyage et l’arrivée nocturne ne nous ont pas permis de visualiser les lieux ; mais, au petit matin nous avons eu la surprise de nous trouver dans un lieu immonde ne reflétant pas la vision paradisiaque que nous avions de l’île : sale, en bordel, une tonne de linge moisissait au sol à côté des machines à laver en panne. Je n’avais pas vu ni senti de sale de bain dans cet état depuis mon dernier festival ! La cuisine regorgeait d’une couche de graisse épaisse à s’en coller les doigts ; les cochons qui fouinaient dans le jardin embaumaient notre chambre… Et je passe sur l’amabilité de la maitresse des lieux.
Impossible de rester dans un endroit pareil sous peine de baisse de moral. Nous avons donc cherché un autre hébergement, chose pas facile en pleine saison touristique, mais par chance (merci à notre bonne étoile) après avoir essuyé quelques refus, nous avons trouvé une place libre dans un studio pour une semaine puis une charmante guest house pour le reste du séjour. Les vacances de notre voyage ont enfin pu commencer !
Plage, baignade et … noyade. Ne vous effrayez pas, c’est une petite annecdote. Seulement une grosse frayeur et un peu d’eau ingurgitée. Nous avons voulu traverser le lagon pour nous rendre sur une petite île. Habituellement l’eau nous arrivait à la taille mais ce jour là, la marée haute et de forts courants nous ont un peu emportés. Après moins de cinq minutes de panique, un pédalo nous a remorqué.Rarotonga est une île de 30 km2 entourée par son lagon et sa barrière de corail. Les poissons multicolores embellissent les eaux turquoises. Une route principale fait le tour de l’île en longeant l’océan. Il faut environ une heure pour l’emprunter. En son centre, l’île est montagneuse, recouverte d’une forêt dense. Nous aurions voulu y randonner mais les sentiers ne sont pas du tout indiqués. Un guide local est nécessaire mais le budget allant désormais dans l’hébergement ce sera pour une autre fois… Ou pas !
Le programme de la suite a été dense : ballade en scoot, couché de soleil sur la plage, levé de soleil pour la plus courageuse, petit déjeuner avec des fruits exotiques sucrés et goûtus (banane, orange, carambole, papaye ou pawpaw pour les locaux), shopping, danses traditionnelles polynésiennes au marché du samedi matin et tatouage pour un autre courageux. L’étape au milieu du pacifique s’est achevée le 22 juillet, nous avons quitté l’île à une heure du matin pour un voyage de 24 heures. Nous passons à nouveau la ligne de changement de date et perdons cette fois une journée. Un premier vol de quatre heures nous emmène à Auckland, un second de onze heures à Singapour. Quelques chocolats au duty free pour contrer la fatigue et nous prenons le dernier avion pour rejoindre notre destination suivante : Bali.Publié par Jess.