JSK : Mekkaoui et Benlamri en route vers le MCA

Les Canaris risquent la saignée lors du prochain mercato, d’autant que plusieurs sont les joueurs qui veulent changer d’air, ne supportant plus la pression.
Le milieu de terrain, Mourad Delhoum, va officiellement résilier son contrat, lui qui s’est déplacé hier à Tizi-Ouzou pour rencontrer Hannachi et évoquer son avenir. Le président des Canaris, qui avait souhaité, dans un premier temps, garder son joueur au moins jusqu’à la fin de la saison, a fini par céder et laisser Delhoum partir. Un terrain d’entente a été trouvé entre les deux hommes. Lié par un contrat de deux ans avec la JSK, la direction du club aurait exigé au joueur le remboursement de deux mois de salaire, soit 500 millions de centimes pour récupérer ses papiers. Selon nos sources, Delhoum devait résilier son contrat aujourd’hui. Par ailleurs, Mohanad Karrar se trouve toujours en Irak où il soigne son genou. Le déplacement de Karrar chez lui en Irak et qui a été autorisé par la direction kabyle, fait polémique, ce qui a négativement influé sur le groupe. Hannachi a pris attache avec le joueur Irakien pour lui demander de rentrer le plus tôt possible en Algérie. Pas très convaincu par les soins auxquels Karrar est soumis actuellement, le médecin de la JSK nous a révélé : «J’exige de Karrar une copie des examens médicaux effectués chez lui et un rapport détaillé, à son retour à Tizi. Je ne comprends pas tout ce temps pour se soigner alors qu’il aurait mieux fait de rentrer en Algérie. Nous disposons de tous les moyens pour qu’il se soigne ici». En plus de ces deux cas, Mekkaoui et Benlamri risquent de quitter la JSK au prochain mercato. Acceptant mal les accusations de leur coach, les deux joueurs ont perdu la joie de jouer. Ils auraient même confié à leur entraîneur qu’ils vont partir au Mouloudia d’Alger. Dans un autre registre, Djamel Menad vient de mettre fin à toutes les supputations en annonçant qu’il ne reviendra jamais à la JSK, tant qu’il n’y aura pas un changement radical dans le club. «On dirait qu’on vit dans un pays de science-fiction. Mon retour à la JSK est impossible dans les conditions actuelles. Il y a trop de problèmes dans ce club qui, à mon avis, a été injustement sanctionné par les instances sportives. En plus, il y a cette histoire d’interférence dans le travail de l’entraîneur, dénoncée déjà par Hugo Broos. J’ai appris aussi que la direction est très en colère contre l’entraîneur Ciccolini pour avoir dit certaines vérités sur certains joueurs. L’entraîneur a le droit de dire ce qu’il pense. Moi, j’ai mes principes et je ne pourrai jamais travailler dans un club où le président s’immisce dans mon travail. Combien d’entraîneurs sont-ils passés à la JSK ces 10 dernières années ? Je crois plus d’une quarantaine. Ne croyez-vous pas qu’il n’y a pas un de bon parmi eux ? Ne croyez-vous pas qu’il n’y a pas un de bon parmi eux ? Durant les années 1980, la JSK a connu un seul entraîneur, ce qui lui avait permis d’imposer sa domination. Ce qui me chagrine, c’est le fait que la JSK dispose de tout pour devenir un grand club, mais elle régresse d’une année à l’autre. Il est temps de penser à l’intérêt du club et de bannir la médiocrité pour que la JSK retrouve son lustre d’antan».