Les trois petits points du titre disent un peu mon inquiétude de ce soir.
J'ai eu un peu de mal quand même aujourd'hui, où après les quelques kilomètres pour relier Maddaloni, tout de même huit je pense, j'ai trouvé un parcours plus agréable qui évite la grande route pour serpenter entre les petits villages de la vallée.
Le temps reste orageux, heureusement sans grosse pluie encore. Je chemine, l'oeil rivé sur la trace du GPS, qui grâce à mon ami Nicolas, qui m'a envoyé le tracé par mail hier (ça ne fonctionne pas quand je la prends directement sur le site) , me guide aujourd'hui. Néanmoins, comme ce sont de toutes petites routes et que les changements de direction sont fréquents, je dois rester très attentif, ce qui me ralentit et me fatigue beaucoup. Je trouve moins agréable de marcher l'esprit occupé par ces considérations.
Comme la pluie commence à tomber plus fort et que je suis tout de même fatigué, je décide de m'arrêter à , également pour admirer plus tranquillement ce beau site. De vieilles dames affables m'en ont d'ailleurs vanter les beautés à l'entrée de la ville. Et puis la nuit allant bientôt tomber, je préfère ne pas trop m'avancer. De toutes façons je ne me sens pas de faire 18 kms très vallonnés de plus.
Bref, je m'apprête à passer une soirée de récupération lorsque après avoir trouvé l'hôtel , qui a première vue semble fermé, je M'aperçois que j'ai laissé mon passeport à l'hébergement de Caserta. L'hôtelier devait me le rendre, et comme il devait aussi me rendre de la monnaie, ce qu'il a fait quand je suis repassé mais en publiant le passeport. . Enfin il est resté la bas et je ne peux continuer sans, surtout ici en ITALIE où il est demandé à chaque hébergement. (Curieux, la France, pourtant de plus en plus policée est le seul pays où l'on peut prendre librement une chambre d'hôtel sans qu'on vous demande vos papiers. Je prie pour que cette belle exception culturelle perduré!)
Après réflexion et au vu des horaires de bus, je me décide alors à repartir vers Caserta des ce soir, c'est la seule issue pour ne pas perdre une journée.
J'attends le bus d'abord dans un bar, puis sous l'abri bus. Il pleut à verse.
Le bus met tout de même du temps à me ramener à Caserta par un trajet pourtant plus direct. Je n'ai ensuite plus qu'une idée, une fois mon passeport retrouvé: me reposer et manger! J'espère tout de même pouvoir aller à pied jusqu'à Buonalbergo demain, après 45 kilomètres de marche.