Facebook : " tu="" tiens="tiens" />
Logo Facebook (illustration) I ©KAREN BLEIER / AFP
Les webUsers ont vu passer sur leurs fils d’actualité Facebook respectif : "En raison du fait que Facebook a choisi d'utiliser un logiciel qui permettra le vol de mes renseignements personnels, je déclare ce qui suit : À cette date du xx novembre 2014, en réponse aux nouvelles lignes directrices de Facebook et en vertu des articles L.111, 112 et 113 du code de la propriété intellectuelle… etc." Au total 259 mots incompréhensibles, soi-disant juridiques, qui mettraientt à l’abri l’utilisateur de Facebook contre le pillage des données personnelles postées sur le réseau social. Comme le rappelle la Commission nationale informatique et liberté (CNIL) sur sa propre page Facebook : "... ce type de message n’a aucune valeur juridique. Il ne garantit en aucun cas la protection de vos données, de vos créations, de vos photos publiées sur Facebook. Il ne sert donc à rien de le partager sur votre mur". Comme toujours sur les réseaux sociaux, ce "hoax" a été détourné, laissant place à un autre message qui circule depuis ce week-end : "Je donne l’autorisation à n’importe quelle personne, institution, agence ou structure gouvernementale […] d’utiliser toutes les merdes que je publie, considérant que j’ai auto-violé ma vie privée le jour où j’ai décidé de m’inscrire sur Facebook…". Drôle, et non dénué de sens, on ne rappellera jamais assez qu'Internet est un espace public et que la raison d'être d'un réseau social, c'est le partage. Reste à savoir ce que l'on partage, et avec qui. Pour savoir avec qui on partage, la meilleure méthode consiste à vérifier régulièrement ses paramètres de confidentialité et la liste de ses "amis". Pour choisir ce que l'on partage, le bon sens s'impose : il ne viendrait à l’idée de personne de hurler le code de sa carte bancaire devant un distributeur de billets, de brandir dans un repas de famille les photos de sa fiancée toute nue ou de raconter en détail sa dernière bringue durant un entretien d'embauche. Pourquoi dès lors adopter sur Internet des comportements semblables ? On se le demande.FG