Magazine Culture
4ème de couverture :
1er octobre. Dieu trône au paradis, le marché des changes est stable, les avions à peu près à l’heure et Clayton Riddell, un auteur de bandes dessinées, sur un petit nuage. Il vient de décrocher un contrat et l’avenir lui sourit. Mais en quelque seconde, tout bascule dans l’horreur.
La cause ? Un phénomène de destruction que déclenche le téléphone portable. Tous les portables… Et qui va plonger le monde dans le chaos, le carnage et les ténèbres. C’est bien dans les affres de la destruction du monde contemporain par les outils de ce même monde que Stephen King nous plonge ici, dans un récit au rythme effroyable qui ne laisse aucun répit au lecteur avant de le conduire au paroxysme de la terreur. Pourtant, malgré l’apocalypse, Cellulaire nous fait rencontrer des personnages attachants, notamment ceux d’adolescents adeptes de la culture informatique qui séduiront de très nombreux lecteurs.
J'achète un livre parce que :
- la 4ème de couv' me donne envie (sans blague!)
- l'auteur... même si c'est absurde car certains avec le temps font des navets incommensurables (cf. Didier Van Cauwelaert!)
On est d'accord que sur ce coup-ci, l'histoire a l'air plutôt pas mal, divertissante, tout du moins à défaut d'être originale et que le nom Stephen King n'est pas synonyme d'un quelconque gratte-papier sans avenir... Sauf que, non.
Dès les premières pages tout se passe très vite, on rentre quasiment à deux pieds dans le feu de l'action dès le premier chapitre, parfois ça devient même un peu gore, tout est traité intelligemment, on ne tombe pas forcément dans des raccourcis plus que douteux et faciles, bien. Sauf que ça ne dure pas, très vite le sujet s'essouffle, on a l'impression que certaines scènes se répètent indéfiniment mais l'auteur persiste durant presque 300 pages (le livre en fait 403!).
On suit le chemin de croix de ces "nauvragés", plus de véritable action, une multitude de détails sur le genre humain dans tout ce qu'il a de plus égocentrique face aux malheurs des autres, une bataille aussi crédible que Ben Hill en Mac Gyver et une fin à la Blanche Neige qui laisse entrevoir un très certain deuxième opus.
Mis à part la première partie du livre, ce livre est un véritable courant d'air ! Cela dit, cela ne m'a pas empêché d'aimer carrie, misery et shining (je ne veux pas entendre parler de dreamcatcher pitié!) et également de commander Simetierre et ça, car à ce qu'il paraît c'est les deux incontournables du maître, suite au prochain opus :)
Pour les motivés sachez que ce livre est à 7 € environ en poche.