Il y a quelques jours, suite à la triste histoire du puits à sec,Michèle avait sollicité 2 sauveteurs de de l’association héraultaise des sourciers pour tenter de résoudre ces problèmes. Ils sont venus opérer mardi, et….et…et…nous voilà tous rassurés à la lecture de leur compte-rendu :
« … Le puits se remplissant et se régénérant par capillarité, il faudrait simplement le curer manuellement pour éliminer les 1,50m de sables et limons qui obstruent le fond du puits et qui empêchent le passage de l’eau. Le mieux est de faire intervenir un puisatier… » Bon, j’vais pas vous faire un dessin, toute la maisonnée est pleine d’espoir face au puits vide. Oh et puis si tiens, en voilà un…dessin (mais ce n’est pas moi qui l’ai fait ; c’est l’un des 2 supers intervenants de l’association) :
Je n’avais jamais vu un sourcier et sa baguette qui se dresse subitement sur une zone "humide" (ah non hein, ne croyez pas, qu’à cet instant précis, mon article va déraper en contenu douteux !) ; en l’occurrence, chez moi, c’est une sourcière, Corinne, qui a œuvré et j’ai été littéralement fascinée par ses pouvoirs. Je n’ai, hélas, pas pris de photos, trop absorbée que j’étais par la magie du moment. En tout cas, Corinne l’a affirmé : il y a de l’eau et avec un débit très intéressant en plus !
Je vous passe tous les détails techniques qu'ont utilisés les sourciers comme faire descendre l'APN en mode vidéo pour filmer toutes les zones du puits. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'après un bon decrassage de printemps, Puits pourra à nouveau nous arroser. Message perso : "Michèle, t'es trop forte : t'as trouvé des perles pour sauver le jardin et la facture d'eau !"
Tant que j’y suis, j’en profite pour vous montrer mon dernier ouvrage dans le jardin. Il s’intitule « L’Homme n’aime pas…mais moi, si ». J’ai ressorti ma brosse à encoller, mon huile de lin, mon essence de térébenthine et mes pigments pour badigeonner les murets tristement gris et abîmés de l’entrée. Au tout début de Jardine et ris, j’avais fait un billet (ici) sur ce glacis que j’utiliseAvant prise en charge par ma brosse...
...Après la séance
J’apprécie particulièrement l’ocre brun rouge des pigments qui se marie si bien au vert des végétaux. Mais, allez savoir pourquoi, L’Homme n’aimait pas le projet et ne valide pas franchement la réalisation grommelant juste : « Mouaiff, si ça te plaît, c’est le principal ». Il a raison (comme toujours) : je jubile
Sur ces sages paroles, je vous laisse en compagnie de la première rose du jeune Cardinal de Richelieu. Je jubile encore et c'est ainsi que je vous souhaite un rigolo et très loooong week-end chômé/payé (pour les plus chanceux...)La jardinière en herbe et puits c'est tout