Une fois cette étape effectuée, il faut aller sur le terrain et sélectionner les arbres à couper, en tenant compte de leur conformation, de leur âge, du peuplement, etc. C'est tout le travail des forestiers qui effectuent le martelage. La désignation se fait désormais le plus souvent à la peinture. Mais elle peut encore être réalisée au marteau, elle consiste à enlever un peu d’écorce sur le tronc et à la racine de l’arbre puis d’y apposer une marque témoin, celle de l’administration forestière.
Mais si la marque témoin sur le marteau a traversé les siècles, la technique du martelage a bien évolué: il y a encore peu les agents patrimoniaux parcouraient les bois en vociférant des codes, hermétiques pour les non-initiés. Désormais ils sont tous équipés de terminaux de saisie, véritables bases de données dans lesquelles ils collationnent les arbres martelés dont ils ont relevé les mensurations. Ces petits boitiers enregistrent également les coordonnées GPS des arbres qui présentent un intérêt au titre de la biodiversité (perchoirs pour les galliformes, arbres à cavités pour les petits mustélidés ou les chouettes).
Ces spécimens marqués à la peinture orange sont géo-localisés et destinés à rester sur la parcelle.
Source : onf.fr