Pour fournir les premiers soins, le drone-ambulance a l'immense mérite de son ergonomie et de sa rapidité comparativement à l'ambulance classique.
Conçu par Alec Momont, étudiant de 23 ans à l'Université Technique de Delft, ce petit deus ex machina peut couvrir un périmètre de 12 km carrés à la vitesse de 100 km/h, transporter une charge de 4 kg (trousse médicale, défibrillateur), géolocaliser et atteindre la provenance de l'appel d'urgence. Pour couronner le tout, un assistant médical 100% humain peut livrer des instructions en ligne aux individus proches de la victime grâce au microphone et à la camera embarqués de l'appareil.
Selon l'étudiant néerlandais, un réseau de drones d'urgence (à 15 000 € l'unité) peut être développé aux Pays-Bas et couvrirait des zones mal desservies par les services médicaux. Les enjeux de réglementation, de sûreté et de sécurité (couverture médicale, assurances, transport, espace aérien, risques accidents, etc) liés à l'usage d'un tel engin relèvent déjà d'un casse-tête mais n'en sont pas pour autant insurmontables. Ainsi, les autorités devront-elles délivrer des autorisations de vol à des hôpitaux/cliniques afin que leurs drones naviguent librement dans l'espace aérien à basse altitude ?
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