Du latin adventus (avènement), ces quatre semaines, ponctuées de quatre dimanches qui préparent à la venue du Christ, à la naissance du Messie, offrent une période privilégiée pour transmettre aux enfants (et aux parents !) les vertus de la patience.
Décorer, emballer, cuisiner, préparer en imaginant la joie de ceux que l’on va gâter, régaler, recevoir pour célébrer cet « avènement » de Noël, c’est tout un art ! Mais il est sans doute plus facile d’attendre en rythmant le temps de rendez-vous et de rituels.
C’est ce qu’imaginèrent au XIXe siècle des familles protestantes allemandes en lançant l’usage, durant l’Avent, de donner chaque matin aux enfants des images pieuses pour tempérer leur impatience. En 1908, un éditeur eut l’idée de lancer un calendrier avec des dessins sur un support en carton, bientôt s’y ajoutèrent des fenêtres à ouvrir sur une phrase d’Évangile, puis des biscuits et, en 1958, des chocolats ! Le calendrier ne cessa plus ensuite de se réinventer en forme de maison, de sapin… Et même en Père Noël.