Ce jeune groupe hollandais formé l’année dernière à La Haye s’est rapidement fait remarquer. Avec son premier single "Aaaah" le quatuor a endossé le rôle de révélation hollandaise. Rien que ça. Ensuite tout s’enchaine, les festivals, les premières parties et voilà que tout le monde s’émeut de la qualité de ce jeune groupe. C’est vrai qu’à l’écoute de PHOSPHENE on ne peut s’empêcher de les suivre. Et pourtant, le premier single n’est pas forcément le titre à retenir. Il ouvre l’album sur de bonnes bases, mais tout ce qui suit est largement supérieur. Au risque de me répéter, j’en reviens à l’importance de la qualité mélodique. L’accroche. Et sur ce coup, les jeunes gars de Taymir sont des rois. Après avoir écouté 2 fois l’album, c’est réglé, on a les mélodies qui nous collent à la peau et on ne peut plus s’en défaire. Et les gamins ne se contentent pas de mettre 2-3 singles potentiels au début et de remplir derrière. Quasiment tous les titres ont une empreinte rock n’roll bien marquée et sont des tubes en puissances. Une des particularités de Taymir est cette grosse basse survitaminée, groovy à souhait qui nous fait trembler de la tête aux pieds. Avec ces airs pop-rock par-dessus rappelant les Beatles à leur époque, on s’éclate de la plus belle des manières. Les chœurs apportent aussi beaucoup à l’atmosphère de l’album.
Si l’on parcourt vite fait les titres principaux, on découvre donc le single "Aaaah" en ouverture qui joue son rôle, mais qui n’est pas révolutionnaire en soi. En 3ème plage on vous conseille "All of the Time" qui est un peu plus calme. Un peu plus loin, "All We know" (2ème single) est très entrainant. Mais notre coup de cœur ira sans doute au morceau "Taymir" qui a un riff terrible. De toute façon, on vous conseille d’écouter PHOSPHENE en entier car chaque titre possède des qualités pour en faire une des révélations de l’année.
Cet album a de nombreuses similitudes avec HI de The Animen sorti l’année dernière. On espère que les Hollandais auront le même succès que nos genevois préférés.