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(À la mémoire de Mike Nichols décédé la semaine dernière)
Voulant d'abord être pianiste de profession ("tu n'es pas assez beau pour être acteur!" lui dira une tante) il bossera dans toute sorte de petite profession à Santa Monica pendant 10 ans avant de se décrocher des rôles intéressants au théâtre.
Il est co-chambreur de Gene Hackman et de Robert Duvall et emménage à New York où les trois travaillent fort pour se dénicher du boulot, dans les commerciaux, au théâtre, à la radio, à la télévision, comme enseignants (!).
Il fréquente l'Actor's Studio dans les années 60 et trouve quelques petits rôles Off Broadway et à la télé. Quand Mike Nichols le choisit pour le rôle de jeune étudiant pour son film de 1967, Hoffman jure à ses co-chambreurs qu'il ne restera pas "une pute du cinéma" et qu'il reviendra au théâtre, scène des "vrais" acteurs aussi rapidement que possible. C'est vrai, avant la sortie du film de Nichols, il est déjà sur scène à Broadway et rafle même un Drama Desk Award pour sa performance sur scène dans la comédie musicale Jimmy Shine.
Mais son tournage avec Nichols change sa vie, il deviendra l'un des plus grands du grand écran.
Dustin en 15 moments choisis sur grand écran.
1967: The Graduate.
Nichols se reconnaît en Hoffman et plusieurs reconnaîtront Mike en Dustin. Dans sa manière de jouer. Hoffman interprète un frais gradué, désorienté face à son avenir, tombant amoureux de la femme alcoolique et légèrement névrosée du collègue de son père. C'est l'image des hommes au cinéma qui change tout d'un coup. L'acteur à la tête du gars de la rue, ni beau, ni laid, juste vrai, fait en sorte que des milliers de jeunes hommes se reconnaissent en Hoffman. Une nomination aux Oscars dès le départ. Fameux.
1968: Midnight Cowboy.
Pour son rôle de Ratso, un manipulateur new yorkais véreux et plus ou moins honnête qui promet à un gigolo du Texas, hors de son élément à New York, de renconter un pimp, Hoffman se déguise en clochard devant le réalisateur John Schlesinger qui n'est pas convaincu de l'acteur qu'il voit encore en jeune gradué, novice de la vie. Son rôle est si bien travaillé qu'il se mérite une seconde nomination aux Oscars dans la catégorie du meilleur acteur.
1970: Little Big Man.
Afin de jouer le vieil amérindien de 121 ans racontant sa vie à l'écran, Hoffman hurle à plein poumons pendant une heure et obtient une voix crédible. Dustin joue Jack Crabb adolescent (sa petite taille et son teint californien l'aident) font une excellent impression dans cette comédie picaresque d'Arthur Penn. malgré l'approche satirique de Penn le film contient des éléments de tragédie et un sens social certain. Ne serais-ce que sur le sort réservé aux premières nations en Amérique.
1971: Straw Dogs.
Beau Bridges, Stacy Keach, Sidney Poitier, Jack Nicholson et Donald Sutherland sont tous considérés avant qu'Hoffman soit choisi par Sam Peckinpah qui doit tourner en Angleterre car aux États-Unis, il est trop intense pour les plateaux Hollywoodiens: on en veut plus. Hoffman accepte le rôle car il est intrigué par ce type de tempérament qu'il déteste chez son personnage: ces gens qui s'ignorent tant eux-même, qu'ils ne soupçonnent pas le degré de violence qui les habite. Judy Geeson, Jacqueline Bisset, Diana Rigg, Helen Mirren, Carol White, Charlotte Rampling et Hayley Mills sont toutes considérées avant le choix de Susan George pour la partenaire d'Hoffman. Choix contre lequel Hoffman s'insurge prétextant que son personnage ne marierait jamais une telle Lolita.
1973: Papillon.
Dans le rôle d'un prisonnier convaincu que sa femme paiera la caution pour le libérer et qui a besoin des muscles de Papillon, interprété par Steve McQueen, pour assurer sa sécurité. Hoffman épate encore.
1974: Lenny.
Dans la peau de Lenny Bruce, Hoffman est si fascinant dans ce traitement intelligent de Bob Fosse et Julian Barry (ce dernier au scénario) qui croise habilement politique, religion, humour, sexe et vulgarité qu'il se mérite une troisième nomination aux Oscars pour sa performance. Hoffman refuse d'abord le rôle avant de se documenter sur le controversé humoriste et de découvrir sur lui-même la mêmne spontanéité et le même désir de provoquer. "L'avoir connu, j'aurais voulu être son ami, ce type d'intimité avec un homme ayant déjà existé est rare" dira-t-il.
1974: All The President's Men.
À nouveau, Hoffman jouera un homme existant, le journaliste Carl Bernstein qui a exposé le scandale du Watergate en compagnie de son collègue Bob Woodward incarné par Robert Redford. C'est Redford, dont c'est le projet depuis le début, qui insiste sur le casting d'un acteur d'aussi grande envergure que lui sinon son personnage de Woodward paraîtra supérieur à celui de Bernstein alors que les deux jeunes journalistes du Washinton Post méritaient un traitement égal. Sur l'affiche et dans la bande annonce Redford est annoncé en premier tandis que dans le film lui-même, Hoffman est le premier nom au générique d'ouverture et de fermeture. Le film est un hit majeur et si culturellement près de l'histoire des États-Unis qu'il est envoyé pour préservation à la National Film Registry de la Library of Congress.
1976: Marathon Man.
John Schlesinger réengage Hoffman dans le rôle de Babe Levy, un juif marathonien à ses heures, soudainement pourchassé par un fugitif nazi incarné par Laurence Olivier. Pour se mettre dans l'état d'esprit de la détresse émotive de son personnage, Dustin se prive de sommeil pendant plusieurs jours. Il se querelle aussi violemment avec l'auteur du livre et scénariste William Goldman sur la fin du film. Son nom commencera à circuler comme un acteur "difficile".
1979: Kramer Vs Kramer.
Le brillant et oscarisé scénario de Robert Benton (tiuré du livre d'Avery Corman) qui réalisera aussi le film à la place François Truffaut trop occupé sur un autre tournage, traite de la nouvelle réalité de la maternité et de la paternité à l'aube de la valse des divorces qui frappera les années 80 et les autres années à venir. L'intelligence du scénario donne une part égale aux deux protagonistes et on peut même les voir réfléchir et changer en cours de film. La brillante performance d'Hoffman et de Meryl Streep leur vaut chacun une statuette aux Oscars et Benton part avec ceux du meilleur film, de la meilleure réalisation et du meilleur scénario adapté. Vivant lui-même un divorce au même moment, Hoffman s'inspire de sa propre expérience et estime être devenu un meilleur père grâce à ce film.
1981-1982: Tootsie.
Hoffman obtient le contrôle absolu sur cette histoire d'un acteur jugé "difficile" (tiens, tiens...) qui doit se travestir en femme afin d'obtenir des rôles à la télévision. Hoffman découvre que peu importe les efforts, il n'aurait jamais pu être une belle femme. Conséquemment, il est troublé de constater qu'il n'aurait jamais discuté avec une femme ayant ses traits simplement parce qu'il ne la trouvait pas belle. Il réalise avec effroi qu'il s'est probablement privé de conversations et d'amitié intéressantes sur ces simples critères superficiels. Il ne verra jamais ce film comme une comédie.
1984-1985: Death of a Salesman.
Hoffman est obsédé par la pièce d'Arthur Miller quand à 16 ans, il la découvre et a l'impression qu'on vient d'écrire l'histoire de sa famille. Il incarne Willy Loman sur scène à Broadway et on tourne pour la télévision, pour CBS, sous la caméra de Volker Shlöndorff, une adaptation de la pièce. Dustin gagne le Golden Globe de la meilleure performance par un acteur dans une mini-série ou un film tourné pour la télévision.
1988: Rain Man.
À l'origine, Bill Murray doit jouer l'autiste et Hoffman l'arrogant yuppie incarné par Tom Cruise. Mais Cruise a une meilleure gueule et attire beaucoup plus d'argent. Hoffman, dans le souliers de l'autiste Raymond Babbitt rafle l'Oscar du meilleur acteur, recevant son trophée alors qu'il vit la veille, le placement de son père dans une institution psychiâtrique. Encore une fois, la vie qui inspire l'art pour Dustin et qui lui donne une statuette.
1997: Wag the Dog.
Hoffman renoue avec Barry Levinson pour incarner un réalisateur sur le déclin engagé par un spin doctor afin de détourner l'attention d'un scandale sexuel présidentiel. L'intelligent scénario d'Hilary Henkin et de David Mamet librement inspiré du roman American Hero de Larry Beinhart est aussi terriblement d'actualité alors que Bill Clinton tente de faire dévier l'attention de sur Monica Lewinsky travaillant à genoux dans le bureau oval. Hoffman obtient une septième nomination aux Oscars pour ce rôle.
2010: Barney's Version.
Le film tiré du merveilleux livre de Mordecai Richler est une réussite grâce à son casting qui inclus Dustin dans le rôle du père de Barney. Il rafle un Génie pour le meilleur second rôle dans ce film aussi tragique que pathétique et drôle. Il joue avec un de ses fils, Jake, dans cet excellent film tourné en majeure partie à Montréal.
2014: Boychoir.
Dans le rôle du directeur de la chorale, Hoffman tourne encore en lien avec le Québec alors que le réalisateur est nul autre que François Girard.
Dustin Hoffman n'aura pas seulement joué dans de bons films, mais je dirais que rares sont les acteurs/actrices qui peuvent se vanter d'avoir autant de choix aussi brillants sur grand écran.
Dustin a été traité avec succès contre un cancer l'an dernier.
J'espère la même chose pour tout ceux atteints du cancer de la prostate dont le mois actuel salue la lutte.
Voulant d'abord être pianiste de profession ("tu n'es pas assez beau pour être acteur!" lui dira une tante) il bossera dans toute sorte de petite profession à Santa Monica pendant 10 ans avant de se décrocher des rôles intéressants au théâtre.
Il est co-chambreur de Gene Hackman et de Robert Duvall et emménage à New York où les trois travaillent fort pour se dénicher du boulot, dans les commerciaux, au théâtre, à la radio, à la télévision, comme enseignants (!).
Il fréquente l'Actor's Studio dans les années 60 et trouve quelques petits rôles Off Broadway et à la télé. Quand Mike Nichols le choisit pour le rôle de jeune étudiant pour son film de 1967, Hoffman jure à ses co-chambreurs qu'il ne restera pas "une pute du cinéma" et qu'il reviendra au théâtre, scène des "vrais" acteurs aussi rapidement que possible. C'est vrai, avant la sortie du film de Nichols, il est déjà sur scène à Broadway et rafle même un Drama Desk Award pour sa performance sur scène dans la comédie musicale Jimmy Shine.
Mais son tournage avec Nichols change sa vie, il deviendra l'un des plus grands du grand écran.
Dustin en 15 moments choisis sur grand écran.
1967: The Graduate.
Nichols se reconnaît en Hoffman et plusieurs reconnaîtront Mike en Dustin. Dans sa manière de jouer. Hoffman interprète un frais gradué, désorienté face à son avenir, tombant amoureux de la femme alcoolique et légèrement névrosée du collègue de son père. C'est l'image des hommes au cinéma qui change tout d'un coup. L'acteur à la tête du gars de la rue, ni beau, ni laid, juste vrai, fait en sorte que des milliers de jeunes hommes se reconnaissent en Hoffman. Une nomination aux Oscars dès le départ. Fameux.
1968: Midnight Cowboy.
Pour son rôle de Ratso, un manipulateur new yorkais véreux et plus ou moins honnête qui promet à un gigolo du Texas, hors de son élément à New York, de renconter un pimp, Hoffman se déguise en clochard devant le réalisateur John Schlesinger qui n'est pas convaincu de l'acteur qu'il voit encore en jeune gradué, novice de la vie. Son rôle est si bien travaillé qu'il se mérite une seconde nomination aux Oscars dans la catégorie du meilleur acteur.
1970: Little Big Man.
Afin de jouer le vieil amérindien de 121 ans racontant sa vie à l'écran, Hoffman hurle à plein poumons pendant une heure et obtient une voix crédible. Dustin joue Jack Crabb adolescent (sa petite taille et son teint californien l'aident) font une excellent impression dans cette comédie picaresque d'Arthur Penn. malgré l'approche satirique de Penn le film contient des éléments de tragédie et un sens social certain. Ne serais-ce que sur le sort réservé aux premières nations en Amérique.
1971: Straw Dogs.
Beau Bridges, Stacy Keach, Sidney Poitier, Jack Nicholson et Donald Sutherland sont tous considérés avant qu'Hoffman soit choisi par Sam Peckinpah qui doit tourner en Angleterre car aux États-Unis, il est trop intense pour les plateaux Hollywoodiens: on en veut plus. Hoffman accepte le rôle car il est intrigué par ce type de tempérament qu'il déteste chez son personnage: ces gens qui s'ignorent tant eux-même, qu'ils ne soupçonnent pas le degré de violence qui les habite. Judy Geeson, Jacqueline Bisset, Diana Rigg, Helen Mirren, Carol White, Charlotte Rampling et Hayley Mills sont toutes considérées avant le choix de Susan George pour la partenaire d'Hoffman. Choix contre lequel Hoffman s'insurge prétextant que son personnage ne marierait jamais une telle Lolita.
1973: Papillon.
Dans le rôle d'un prisonnier convaincu que sa femme paiera la caution pour le libérer et qui a besoin des muscles de Papillon, interprété par Steve McQueen, pour assurer sa sécurité. Hoffman épate encore.
1974: Lenny.
Dans la peau de Lenny Bruce, Hoffman est si fascinant dans ce traitement intelligent de Bob Fosse et Julian Barry (ce dernier au scénario) qui croise habilement politique, religion, humour, sexe et vulgarité qu'il se mérite une troisième nomination aux Oscars pour sa performance. Hoffman refuse d'abord le rôle avant de se documenter sur le controversé humoriste et de découvrir sur lui-même la mêmne spontanéité et le même désir de provoquer. "L'avoir connu, j'aurais voulu être son ami, ce type d'intimité avec un homme ayant déjà existé est rare" dira-t-il.
1974: All The President's Men.
À nouveau, Hoffman jouera un homme existant, le journaliste Carl Bernstein qui a exposé le scandale du Watergate en compagnie de son collègue Bob Woodward incarné par Robert Redford. C'est Redford, dont c'est le projet depuis le début, qui insiste sur le casting d'un acteur d'aussi grande envergure que lui sinon son personnage de Woodward paraîtra supérieur à celui de Bernstein alors que les deux jeunes journalistes du Washinton Post méritaient un traitement égal. Sur l'affiche et dans la bande annonce Redford est annoncé en premier tandis que dans le film lui-même, Hoffman est le premier nom au générique d'ouverture et de fermeture. Le film est un hit majeur et si culturellement près de l'histoire des États-Unis qu'il est envoyé pour préservation à la National Film Registry de la Library of Congress.
1976: Marathon Man.
John Schlesinger réengage Hoffman dans le rôle de Babe Levy, un juif marathonien à ses heures, soudainement pourchassé par un fugitif nazi incarné par Laurence Olivier. Pour se mettre dans l'état d'esprit de la détresse émotive de son personnage, Dustin se prive de sommeil pendant plusieurs jours. Il se querelle aussi violemment avec l'auteur du livre et scénariste William Goldman sur la fin du film. Son nom commencera à circuler comme un acteur "difficile".
1979: Kramer Vs Kramer.
Le brillant et oscarisé scénario de Robert Benton (tiuré du livre d'Avery Corman) qui réalisera aussi le film à la place François Truffaut trop occupé sur un autre tournage, traite de la nouvelle réalité de la maternité et de la paternité à l'aube de la valse des divorces qui frappera les années 80 et les autres années à venir. L'intelligence du scénario donne une part égale aux deux protagonistes et on peut même les voir réfléchir et changer en cours de film. La brillante performance d'Hoffman et de Meryl Streep leur vaut chacun une statuette aux Oscars et Benton part avec ceux du meilleur film, de la meilleure réalisation et du meilleur scénario adapté. Vivant lui-même un divorce au même moment, Hoffman s'inspire de sa propre expérience et estime être devenu un meilleur père grâce à ce film.
1981-1982: Tootsie.
Hoffman obtient le contrôle absolu sur cette histoire d'un acteur jugé "difficile" (tiens, tiens...) qui doit se travestir en femme afin d'obtenir des rôles à la télévision. Hoffman découvre que peu importe les efforts, il n'aurait jamais pu être une belle femme. Conséquemment, il est troublé de constater qu'il n'aurait jamais discuté avec une femme ayant ses traits simplement parce qu'il ne la trouvait pas belle. Il réalise avec effroi qu'il s'est probablement privé de conversations et d'amitié intéressantes sur ces simples critères superficiels. Il ne verra jamais ce film comme une comédie.
1984-1985: Death of a Salesman.
Hoffman est obsédé par la pièce d'Arthur Miller quand à 16 ans, il la découvre et a l'impression qu'on vient d'écrire l'histoire de sa famille. Il incarne Willy Loman sur scène à Broadway et on tourne pour la télévision, pour CBS, sous la caméra de Volker Shlöndorff, une adaptation de la pièce. Dustin gagne le Golden Globe de la meilleure performance par un acteur dans une mini-série ou un film tourné pour la télévision.
1988: Rain Man.
À l'origine, Bill Murray doit jouer l'autiste et Hoffman l'arrogant yuppie incarné par Tom Cruise. Mais Cruise a une meilleure gueule et attire beaucoup plus d'argent. Hoffman, dans le souliers de l'autiste Raymond Babbitt rafle l'Oscar du meilleur acteur, recevant son trophée alors qu'il vit la veille, le placement de son père dans une institution psychiâtrique. Encore une fois, la vie qui inspire l'art pour Dustin et qui lui donne une statuette.
1997: Wag the Dog.
Hoffman renoue avec Barry Levinson pour incarner un réalisateur sur le déclin engagé par un spin doctor afin de détourner l'attention d'un scandale sexuel présidentiel. L'intelligent scénario d'Hilary Henkin et de David Mamet librement inspiré du roman American Hero de Larry Beinhart est aussi terriblement d'actualité alors que Bill Clinton tente de faire dévier l'attention de sur Monica Lewinsky travaillant à genoux dans le bureau oval. Hoffman obtient une septième nomination aux Oscars pour ce rôle.
2010: Barney's Version.
Le film tiré du merveilleux livre de Mordecai Richler est une réussite grâce à son casting qui inclus Dustin dans le rôle du père de Barney. Il rafle un Génie pour le meilleur second rôle dans ce film aussi tragique que pathétique et drôle. Il joue avec un de ses fils, Jake, dans cet excellent film tourné en majeure partie à Montréal.
2014: Boychoir.
Dans le rôle du directeur de la chorale, Hoffman tourne encore en lien avec le Québec alors que le réalisateur est nul autre que François Girard.
Dustin Hoffman n'aura pas seulement joué dans de bons films, mais je dirais que rares sont les acteurs/actrices qui peuvent se vanter d'avoir autant de choix aussi brillants sur grand écran.
Dustin a été traité avec succès contre un cancer l'an dernier.
J'espère la même chose pour tout ceux atteints du cancer de la prostate dont le mois actuel salue la lutte.
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