En moyenne chaque année, ce sont 216 000 femmes qui sont victimes de violences sexistes graves et 16% d’entre elles déposent plainte. En 2013, c’est en moyenne une femme qui meurt tous les trois jours des coups de son conjoint. Chaque année, on estime à 86 000 le nombre de femmes ayant été victimes d’agressions sexuelles ou de viols. Dans 86% des cas, la victime connaît son agresseur et seulement 10% déposent plainte.
Le gouvernement agit lorsqu’il recrée un Ministère des Droits des Femmes en 2012. La gauche est utile lorsqu’elle crée le 8 janvier 2013 un Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes. La gauche au pouvoir agit lors qu’est mis en place un plan d’urgence pour lutter contre les violences faites aux femmes passant par de l’information, de l’éducation et de la prévention.
Ce sont 1650 solutions d’hébergement en urgence, 350 intervenants en commissariat ou en brigade d’ici 2017, un numéro unique d’urgence pour les victimes, une refonte de la loi sur le harcèlement sexuel, une loi sur la lutte contre le système prostitutionnel et contre la traite des êtres humains. Autant de mesures qui prouvent que la gauche agit, que les victimes sont entendues et peuvent être prises en charge.
A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, les Jeunes Socialistes tiennent à rappeler l’efficience de toutes les actions faites en faveur de la réduction de toutes ces souffrances, des “blagues” sexistes, agressions, viols, harcèlement et autres frotteurs dans les transports, les violences à l’encontre des femmes prennent de multiples formes et font chaque année en France de nombreuses victimes.
Face à tous les réactionnaires et conservateurs, nous réaffirmons que l’égalité doit être enseignée dès le plus jeune âge, que la lutte contre les stéréotypes se fait partout et à tout instant. En allant toujours plus loin, il faut augmenter les aides aux associations visant à aider les victimes de violences, à prévenir et à informer. Toujours marteler que les femmes sont victimes et les agresseurs des criminels et non l’inverse. Quand l’Espagne remet en cause le droit à l’avortement, quand d’autres pays européens remettent en cause les droits fondamentaux des femmes, quand dans le monde les femme ne sont pas encore les égales des hommes, nous avons le devoir de rester vigilants et en alerte.
N’oublions pas, le silence tue.