Le Pacte des Cœurs Brisés de Sarah Ockler

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Chronique par Littlepadfoot

:star: Le Pacte des cœurs brisés de Sarah Ockler

Nombre de pages :  366 pages
Editeur :  Martinière Jeunesse
Date de sortie : 
4 septembre 2014
Collection :  Fiction J
Langue :  Français
ISBN-10: 
2732462039
ISBN-13: 
978-2732462035
Prix Editeur : 
14,90 €
Disponible sur Liseuse : 
OUI

Son résumé :

Jude et ses trois sœurs avaient un pacte : aucune d’elles ne devait plus fréquenter un frère Vargas. Pourtant, quand Emilio, le plus jeune, s’avère être seul capable d’aider le père de Jude, atteint d’un Alzheimer, à réaliser son dernier rêve en réparant sa vieille moto, celle-ci rompt sa promesse. Emilio est-il, comme ses frères, un briseur de cœur ? En tous cas, Jude est sous le charme. Et, alors que la mémoire de son père se fond progressivement dans l’oubli, la sienne se remplit d’émotions et d’expériences qu’elle n’est pas prête d’oublier.

Mon avis :

Jude n’en revient d’avoir laissé faire cela. Son cher papa a engagé Emilio Vargas sous ses yeux, pour réparer Valentina, sa dulcinée métallique, l’Harley de sa jeunesse. Mais après tout c’est bien parce que cette moto tient au cœur de Papito que Jude y tient également : elle est persuadée que de remettre Valentina sur roue l’aidera à combattre El Diablo, ainsi qu’elle surnomme l’Alzheimer qui ronge son père à petit feu.

Mais qui est donc Emilio Vargas pour que Jude s’en veuille tant de l’avoir laisser entrer dans la vie de la famille Hernandez ? Tout simplement parce que le nom même de Vargas a un lourd passif dans la famille de Jude. Il y eut tout d’abord l’ainé de la famille, Lourdes qui fut abandonnée par Miguel Vargas, le soir du bal de promo. Puis alors que le mariage entre Araceli et Johnny Vargas était sur le point de se faire, encore une fois le cœur d’une Hernandez fut brisé par un Vargas. Après cette terrible rupture, pour les sœurs Hernandez c’en fut trop. Sous l’impulsion de Mariposa, toutes les quatre font un serment signé dans le sang disant qu’aucune d’elles ne devrait plus avoir à voir ou à faire avec un quelconque membre de la famille maudite.

Dès que Jude sut que le charmant mécano se nommait Emilio Vargas, elle pensa directement à ce serment, se doutant qu’elle brisait leurs pactes. Mais elle reste persuadée que c’est pour le bien de Papito et qu’après tout, une fois Valentina réparée, Emilio sortirait bien vite de sa vie et que ses sœurs n’apprendrait jamais tout cela. Mais un stupide pacte vieux de plusieurs années est-il assez fort pour empêcher une jeune fille d’écouter son cœur ?

Tout d’abord je voudrais parler du personnage qui m’a beaucoup plu dans ce livre, c’est l’héroïne Jude. Bien que pendant les premières pages, elle est assez imbuvable et gamine, elle se révèle vite être un exemple de maturité. La maladie de son père la chamboule, elle est en pleine phase de transition entre le lycée et l’université, elle est la petite dernière après ses trois grandes sœurs et elle ne se retrouve plus vraiment à l’aise avec ses amies de toujours ; et avec tout cela, elle reste droite dans son projet pour restaurer Valentina, voulant se battre le plus possible, de n’importe quelle manière, contre l’Alzheimer. Elle est pleine de doute et d’hésitations par rapport à tout plein de chose, ce qui est normal à ce stade précis de sa vie, c’est ce qui la rend adorable je trouve, un personnage très humain et réaliste.

Durant la plus grande partie du livre, elle sera épaulée par Emilio justement. C’est le genre de personnage bien sous tout rapport et un brin trop parfait, sauf un peu moins vers la dernière partie du livre. Mais il reste vraiment le garçon idéal, l’auteur ne lui a pas vraiment donné de côté négatif. De plus, avec tous les soucis qu’a Jude, peut-être est-ce pour cela que Sarah Ockler a fait ainsi Emilio. Il est en quelque sorte le pilier qui soutient l’héroïne dans ses épreuves.

Leur relation évolue vraiment en passant par le stade de l’amitié et de la confiance mais ce que j’ai surtout aimé, c’est que l’histoire d’amour entre eux ne devient pas omniprésente et qu’elle n’empiète pas sur le sujet de la maladie et de la famille.

Pour les quelques points qui ont gêné ma lecture, il y a déjà le fait que c’est plutôt un livre d’été : ça m’a vraiment gêné d’avoir un livre qui se passe en été, pendant les vacances, avec les paysages gorgées de soleil et l’ambiance très estivale du livre, alors que je lisais avec mon plaid et mon thé. Après c’est vraiment personnel. Du coup je le conseille vraiment, mais pour dans quelques mois si vous êtes un peu comme moi dans vos ressentis.

Autre petit point qui m’a gêné, c’est les dialogues ou mots en espagnols, ça contribuait vraiment bien à l’ambiance de la famille portoricaine, à l’ambiance chaleureuse mais parfois pour certains termes, il n’y avait pas de traduction pour comprendre. Même si ça restait compréhensible ou transparent dans la plupart des cas, tout le monde n’a pas fait Espagnol en deuxième langue (dont moi). Après cela ne reste qu’un petit point qui m’a gêné, moi personnellement :).

Pour conclure, c’est un joli livre de Young Adult bien dosé entre la légèreté du premier amour et le sérieux de la famille qui pèse sous la menace d’une sinistre maladie.

 

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Chronique par Littlepadfoot

:star: Le Pacte des cœurs brisés de Sarah Ockler

Nombre de pages :  366 pages
Editeur :  Martinière Jeunesse
Date de sortie : 
4 septembre 2014
Collection :  Fiction J
Langue :  Français
ISBN-10: 
2732462039
ISBN-13: 
978-2732462035
Prix Editeur : 
14,90 €
Disponible sur Liseuse : 
OUI

Son résumé :

Jude et ses trois sœurs avaient un pacte : aucune d’elles ne devait plus fréquenter un frère Vargas. Pourtant, quand Emilio, le plus jeune, s’avère être seul capable d’aider le père de Jude, atteint d’un Alzheimer, à réaliser son dernier rêve en réparant sa vieille moto, celle-ci rompt sa promesse. Emilio est-il, comme ses frères, un briseur de cœur ? En tous cas, Jude est sous le charme. Et, alors que la mémoire de son père se fond progressivement dans l’oubli, la sienne se remplit d’émotions et d’expériences qu’elle n’est pas prête d’oublier.

Mon avis :

Jude n’en revient d’avoir laissé faire cela. Son cher papa a engagé Emilio Vargas sous ses yeux, pour réparer Valentina, sa dulcinée métallique, l’Harley de sa jeunesse. Mais après tout c’est bien parce que cette moto tient au cœur de Papito que Jude y tient également : elle est persuadée que de remettre Valentina sur roue l’aidera à combattre El Diablo, ainsi qu’elle surnomme l’Alzheimer qui ronge son père à petit feu.

Mais qui est donc Emilio Vargas pour que Jude s’en veuille tant de l’avoir laisser entrer dans la vie de la famille Hernandez ? Tout simplement parce que le nom même de Vargas a un lourd passif dans la famille de Jude. Il y eut tout d’abord l’ainé de la famille, Lourdes qui fut abandonnée par Miguel Vargas, le soir du bal de promo. Puis alors que le mariage entre Araceli et Johnny Vargas était sur le point de se faire, encore une fois le cœur d’une Hernandez fut brisé par un Vargas. Après cette terrible rupture, pour les sœurs Hernandez c’en fut trop. Sous l’impulsion de Mariposa, toutes les quatre font un serment signé dans le sang disant qu’aucune d’elles ne devrait plus avoir à voir ou à faire avec un quelconque membre de la famille maudite.

Dès que Jude sut que le charmant mécano se nommait Emilio Vargas, elle pensa directement à ce serment, se doutant qu’elle brisait leurs pactes. Mais elle reste persuadée que c’est pour le bien de Papito et qu’après tout, une fois Valentina réparée, Emilio sortirait bien vite de sa vie et que ses sœurs n’apprendrait jamais tout cela. Mais un stupide pacte vieux de plusieurs années est-il assez fort pour empêcher une jeune fille d’écouter son cœur ?

Tout d’abord je voudrais parler du personnage qui m’a beaucoup plu dans ce livre, c’est l’héroïne Jude. Bien que pendant les premières pages, elle est assez imbuvable et gamine, elle se révèle vite être un exemple de maturité. La maladie de son père la chamboule, elle est en pleine phase de transition entre le lycée et l’université, elle est la petite dernière après ses trois grandes sœurs et elle ne se retrouve plus vraiment à l’aise avec ses amies de toujours ; et avec tout cela, elle reste droite dans son projet pour restaurer Valentina, voulant se battre le plus possible, de n’importe quelle manière, contre l’Alzheimer. Elle est pleine de doute et d’hésitations par rapport à tout plein de chose, ce qui est normal à ce stade précis de sa vie, c’est ce qui la rend adorable je trouve, un personnage très humain et réaliste.

Durant la plus grande partie du livre, elle sera épaulée par Emilio justement. C’est le genre de personnage bien sous tout rapport et un brin trop parfait, sauf un peu moins vers la dernière partie du livre. Mais il reste vraiment le garçon idéal, l’auteur ne lui a pas vraiment donné de côté négatif. De plus, avec tous les soucis qu’a Jude, peut-être est-ce pour cela que Sarah Ockler a fait ainsi Emilio. Il est en quelque sorte le pilier qui soutient l’héroïne dans ses épreuves.

Leur relation évolue vraiment en passant par le stade de l’amitié et de la confiance mais ce que j’ai surtout aimé, c’est que l’histoire d’amour entre eux ne devient pas omniprésente et qu’elle n’empiète pas sur le sujet de la maladie et de la famille.

Pour les quelques points qui ont gêné ma lecture, il y a déjà le fait que c’est plutôt un livre d’été : ça m’a vraiment gêné d’avoir un livre qui se passe en été, pendant les vacances, avec les paysages gorgées de soleil et l’ambiance très estivale du livre, alors que je lisais avec mon plaid et mon thé. Après c’est vraiment personnel. Du coup je le conseille vraiment, mais pour dans quelques mois si vous êtes un peu comme moi dans vos ressentis.

Autre petit point qui m’a gêné, c’est les dialogues ou mots en espagnols, ça contribuait vraiment bien à l’ambiance de la famille portoricaine, à l’ambiance chaleureuse mais parfois pour certains termes, il n’y avait pas de traduction pour comprendre. Même si ça restait compréhensible ou transparent dans la plupart des cas, tout le monde n’a pas fait Espagnol en deuxième langue (dont moi). Après cela ne reste qu’un petit point qui m’a gêné, moi personnellement :).