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Critiques Séries : The Flash. Saison 1. Episode 7. Power Outage.

Publié le 28 novembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

The Flash // Saison 1. Episode 7. Power Outage.


Je crois que The Flash est devenue la nouvelle maison des anciens membres du casting de Prison Break. Après Wentworth Miller sous les traits du Captain Cold et avant de voir Dominic Purcell, nous avons le retour de The Clock King incarné par Robert Knepper et déjà apparu dans un épisode de Arrow. Cela permet dans un premier temps de lier un peu mieux les deux séries mais aussi une façon assez cocasse d’associer le casting de Prison Break à The Flash. J’ai hâte de voir Peter Stormare (déjà vu dans Arrow) par exemple ou encore Amaury Nolasco, si jamais les producteurs décidaient de les inviter eux aussi. Quoi qu’il en soit, cet épisode se concentre sur quelque chose d’autre puisque c’est l’histoire de Farooq (incarné par Michael Reventar) qui a besoin d’être constamment nourri d’énergie. Il va alors purger tout le courant qu’il y a à Central City mais aussi ce qui permet à Barry d’être « l’homme le plus rapide du monde ». Ce n’est pas la première fois qu’une série de super-héros tente de mettre son héros à l’arrêt ce qui permet de tester ses capacités sans ses pouvoirs. Forcément, Barry n’est plus aussi fort et c’est presque de façon un peu trop facile qu’il retrouve ses pouvoirs à la fin. J’aurais aimé une résolution moins Smallville-esque dirons nous.

Mais c’est apparemment trop en demander. Quoi qu’il en soit, l’épisode revient surtout dans le passé et le moment où Farooq a été transformé avec l’explosion (qui a aussi donné à Barry ses pouvoirs). L’épisode ne cherche pas à varier les plaisirs et nous propose donc des choses que l’on a déjà plus ou moins vu auparavant dans la série. C’est presque dommage car finalement j’aurais bien aimé que Barry soit un peu plus intéressant et que la série mette un peu plus en avant sous manque de pouvoir et ce que cela pourrait bien impliquer pour lui. Le plus important c’est ce qui se joue en coulisse avec le Dr. Wells et son terrible plan. On revient notamment sur le futur révélé à l’issue du pilote de la série dans lequel The Flash disparaît en sauvant le monde d’une crise sans précédent. Si cela semble être le but, je suis persuadé que cela va être amené à évoluer rapidement au fil des épisodes. Car c’est un futur possible, plausible aussi, mais pas forcément celui que l’on va voir. Wells reste donc lui-même une fois de plus, cet homme capable de tout et surtout de jouer de façon perfide. C’est probablement ce qui le rend si intéressant à mes yeux même si j’avais des doutes sur son côté X-Men-esque qui manquait cruellement d’intérêt à mes yeux.

Pour ce qui est du reste de l’épisode, nous sommes enfermés dans le commissariat de Central City avec le Clock King qui a pris tout le monde en otage. Il va donc tenter de trouver un moyen de sortir de là à sa façon. Je trouve que Robert Knepper, de par son charisme imposant, éclipse complètement le personnage de Farooq même si ce dernier n’a rien de mauvais ou encore de honteux. Le Clock King est en plus de ça un personnage que l’on a déjà vu auparavant et même si je trouve qu’il n’est pas forcément très utile à l’épisode, il apporte une certaine notion d’action. Et l’épisode en avait bien besoin. Finalement, ce nouvel épisode de The Flash était globalement assez réussi dans son ensemble mais il manque cruellement de tout un tas de choses qui font le succès de cette série. J’ai l’impression de retrouver Smallville à de nombreux moments alors que j’aurais aimé voir une série bien plus originale, plus amusante et que l’on ait donc l’occasion de passer un bon moment. J’aimerais bien maintenant que les choses prennent aussi un peu plus forme du point de vue du fil rouge autour de Wells. Cet épisode fait un joli travail, donc ce serait bien que cela se poursuive dans les épisodes suivant et que la pression ne retombe pas tout de suite.

Note : 6.5/10. En bref, un épisode sympathique.


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