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Cousu main
On ne présente plus LittleBigPlanet, la franchise atypique de la console de Sony, qui a pris place à l’ère de la PS3. Sumo Digital, toujours en lien avec Media Molecule, a dû se creuser les pelotes de laine pour tricoter ce nouvel opus. C’est du côté du mode aventure que le premier changement flagrant se constate. Fini le cheminement de genre jeu de l’oie, on passe à un système de hubs thématiques, qu’il faudra arpenter. Une bonne idée, qui permet d’explorer librement les quêtes, allant de 8 à 11 par thème, mis à part quelques-unes qui nécessitent des capacités particulières pour pouvoir s’y aventurer. Une touche de RPG s’invite à bord, avec des donneurs de quêtes à découvrir de-ci de-là dans les niveaux, ou encore des vendeurs itinérants, qui échangeront accessoires et costumes inédits contre les orbes dorées, la monnaie virtuelle de LBP3. Pour autant, le côté « collecte » est purement facultatif, et rien n’empêche de traverser le titre sans en tenir compte. Mais ce serait bien dommage…
Pour autant, LBP3 reste bien un LBP, et il s’agit toujours d’un plateformer bariolé et souvent surchargé, avec sa pesanteur particulière et les imprécisions de gameplay que cela implique. Toujours facile, il l’est un peu moins, avec des passages plus périlleux, comme certains boss qui demandent un peu de réflexion et de replay pour en venir à bout. Mais tant les checkpoints en pagaille que le nombre de vies sans réelle limite permettent de boucler l’aventure principale en 5 à 6 heures en y allant tranquillement, seul ou à plusieurs. On apprécie tout particulièrement les divers défis impliquant tous leurs propres mécaniques et objectifs. Ainsi, entre platformer en vue de dessus, contrôles inversés, course auto ou encore passage à la Lemming, la variété de gameplays au sein du même titre fait toujours honneur à la série. De plus, Sackboy a maintenant droit à un inventaire dans lequel viendront s’ajouter divers objets et outils, qui lui confèrent des capacités particulières, comme un casque grappin ou un jetpack, entre autres. De petits ajouts qui n’ont l’air de rien, mais qui apportent encore à la variété de jeu dans une série qui n’en était déjà pas avare.
Eh, les potes !
L’autre point mis en avant par les concepteurs du titre passe par l’introduction de 3 nouveaux personnages jouables, dotés de particularités leur permettant une évolution différente de celle de Sackboy dans les niveaux. Dans les faits, alors que la perspective était plus que séduisante, il convient de nuancer la chose. Si Oddsock, la chaussette-chien qui fonce à la manière de Sonic, tout en pouvant s’accrocher aux murs et accéder à des zones interdites à Sackboy permet effectivement d’appréhender le jeu différemment, il ne sera pas disponible à l’envi dans le jeu. Tout comme Toggle, qui change de forme et de poids ou Swoop, un drôle d’oiseau qui peut même agripper des objets avec ses serres. Eh non ! Ces personnages ne sont en réalité disponibles que plus tard dans le jeu, puisqu’il faudra justement aller les libérer avec Sackboy. En plus de cela, c’est le jeu qui dictera par la suite des personnages jouables sur les niveaux, via des pierres de permutation distribuées à des endroits bien précis et peu nombreux. C’est une bonne partie de la promesse qui s’envole. On aurait bien aimé profiter de ces personnages plus librement. Heureusement, la communauté peut proposer des niveaux dédiés aux trois personnages, mais pour l’instant, les créations ne sont pas encore très nombreuses. On en vient même à se dire que cette limitation de l’utilisation des personnages dans le mode aventure est une manière de pousser les joueurs à créer des niveaux permettant de les exploiter plus avant…
Superbe fouillis !
LittleBigPlanet 3 n’oublie pas, heureusement, son mode créateur. Ce dernier devient encore plus riche. Plus d’objets, plus de règles, plus de plans possibles, tandis que l’ensemble devient encore plus social. Les options de partage s’ouvrent, on peut également éditer ses objectifs pour créer ses propres quêtes. Il est donc toujours bien possible de créer ce que bon nous semble, mais il ne faut pas oublier que ce super éditeur de jeu reste tout de même assez complexe à appréhender, et qu’il faudra se donner bien du mal pour parvenir à partager une création qui intéressera véritablement la communauté.
Enfin, le travail artistique de Sumo Digital est à la hauteur de Media Molecule. Bien que le côté fouillis soit toujours bien présent, la direction artistique est remarquable et la bande-son soignée. Autant dire que le titre devrait séduire les plus jeunes, tandis qu’un coup de main du grand-frère ou de la grande sœur, pour créer de nouveaux niveaux sera le bienvenu, entre deux parties en coopération…
Type : Inclassable
Editeur : SCE
Age / Pegi : 7+
Sortie : 26.11.2014
Multi-joueurs : Oui, local et online
Plateformes : PS3, PS4
Testé sur : PlayStation 4
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Direction artistique
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Les hubs
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Gameplay amélioré
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Défis
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Temps de chargement
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Les 3 personnages supplémentaires peu exploités
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Quelques bugs
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Test – LittleBigPlanet 3 Media Molecule passe le relais à Sumo Digital, studio en charge de ce troisième volet de LittleBigPlanet, avec son attachant Sackboy et son joyeux fouillis plein à craquer d’idées, quitte à faire péter les coutures du genre platformer dans lequel le titre ne s’est jamais totalement inscrit. Et pour le coup, Sackboy rameute de nouveaux potes… Cousu main On ne présente plus LittleBigPlanet, la franchise atypique de la console de Sony, qui a pris place à l’ère de la PS3. Sumo Digital, toujours en lien avec Media Molecule, a dû se…Notation
A mon avis... - 7.5
757.5
Good Boy!
Résumé : Dans la veine des précédents épisodes, LBP3 ajoute quelques nouveautés bienvenues. Dommage que les 3 nouveaux personnages jouables ne le soient que trop peu. Heureusement, le mode création permettra d'en profiter plus avant que dans l'aventure principale.
Note de l'utilisateur 3.23 ( 2 votes) 8