Présidence de l’UMP : quelques appelés, un élu" border="0" title="POLITIQUE > Présidence de l’UMP : quelques appelés, un élu" />
Le siège de l'UMP (image d'illustration) ©Miguel Medina / AFP
Les élections pour la présidence de l’UMP démarrent ce vendredi. Quels sont les candidats ? Qui peut voter ? Eléments de réponses.A la veille de l'ouverture du scrutin pour la présidence de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), les candidats sont prêts. Le vote démarre ce vendredi, à partir de 20h et durera 24 heures, pour se prolonger jusqu’à samedi soir. Un deuxième tour sera peut-être nécessaire, dans ce cas, il aura lieu le samedi 6 décembre 2014. Tous les Français ne pourront pas voter. Si la primaire socialiste à l’élection présidentielle était ouverte à toute personne inscrite sur les listes électorales, tel n’est pas le cas pour l’UMP. En effet, pour participer au scrutin, il faut être encarté/adhérent à jour de cotisation au parti. Seules 250 000 personnes sont concernées. Les militants UMP n’auront pas à se déplacer physiquement ; Il s’agit d’un vote électronique. L’UMP prévoit de mobiliser des ordinateurs dans ses permanences, pour les électeurs potentiels n’ayant pas internet, ou ayant des difficultés de compréhension avec l’outil. Les premiers résultats seront connus rapidement, normalement dès samedi soir. Qui des trois candidats, Bruno Le Maire, Hervé Mariton et Nicolas Sarkozy gravira la première marche du podium ? Le suspense est à son comble dans les rangs de l’UMP.
Bruno Le Maire a annoncé que son inégibilité à la présidence de l'UMP samedi, l’incitera à quitter la direction du parti politique. Le député et ancien ministre de l'Agriculture assure qu'en cas de victoire de Nicolas Sarkozy, favori de ce scrutin, il ne briguera "aucun poste dans la direction. Je ne suis pas à la recherche de place, de fonction ou de titre". Dans une interview au journal Le Monde daté d’hier (jeudi 27 novembre), il s'explique : "Avec cette campagne, j'ai gagné ma liberté. (...) Je veux la garder totale, utile pour les militants et disponible". Interrogé sur le score qu'il espère, il assure : "tout est ouvert", "la victoire est à portée de la main". Hostile à une transformation totale du mouvement que projette l'ancien président de la République, l'élu normand tranche : "je refuse catégoriquement que nous passions encore six mois à choisir un nouveau nom pour notre mouvement et à adopter de nouveaux statuts. Nous avons déjà perdu deux ans à cause des scandales financiers, des affrontements de personnes ou des querelles internes. Cela suffit !"FG