Les chercheurs de l’Université de Grenade et de l’University of North Carolina at Chapel Hill ont cherché à cerner les facteurs qui influencent cette habitude, en vue de sa promotion. Leur étude a suivi 1.219 enfants âgés de 8 à 11 ans et 1.007 parents d’élèves, rattachés à 18 écoles américaines et analysé les données de 10.809 rapports mensuels sur les trajets scolaires et les freins perçus par les parents sur les différents modes de transport. Les chercheurs ont pris en compte d’autres facteurs de confusion, comme la distance du domicile à l’école.
L’analyse montre que les facteurs prédictifs les plus pertinents d’un trajet actif dont à pied sont corrélés aux freins exprimés par les parents, soit,
· Le désaccord ou la résistance de l’enfant,
· la sécurité du trajet,
· les conditions météorologiques.
Etant donnée l’absence d’objection de fond des parents, il reste donc à les inciter en travaillant en particulier à la sécurité des enfants sur le trajet, par l’engagement de ressources communautaires. Ces résultats soulignent également l’importance, une fois ces conditions de sécurité réunies, de faire activement campagne pour persuader les enfants et leurs familles de marcher plus souvent sur le chemin de l’école. C’est aussi un point en faveur des programmes Pédibus.
Source: International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity doi:10.1186/1479-5868-11-61 A cross-sectional study of demographic, environmental and parental barriers to active school travel among children in the United States