La goélette Tara est arrivée à Lorient, son port d'attache. L’objectif de l’expédition Tara Méditerranée était de récolter des échantillons avec des filets spéciaux, au large, mais aussi près des côtes, au niveau des embouchures des rivières. Les plastiques ainsi récupérés seront ensuite analysés, pour des résultats attendus au printemps 2015. Avant même la publication des résultats, Tara expéditions parle déjà de constats « édifiants ». D’après deux chercheurs au CNRS, « des fragments de plastique ont été trouvés à chaque relevé de filet et cela de l’ouest à l’est de la Méditerranée. Avec une concentration de plastique plus importante observée devant les grandes villes mais également avec des concentrations non négligeables en haute mer ».
Parce qu’il s’agit d’une mer quasiment fermée et très touristique, la mer Méditerranée présente un risque de pollution aux plastiques important. On sait que ces minuscules fragments de matières plastiques sont ingérés par les petits animaux du plancton (les larves de poissons, de crustacés et de mollusques par exemple) et qu'ils s'accumulent ensuite dans la chaîne alimentaire.