Seulement quelques billets écrits évoquant les toas, les churinga, quelques notions sur le «Dreaming».
Entre nous et les choses, il y a une distance. Elle est infiniment plus grande que chez certains peuples. C'est une des leçons que j'ai retenue en regardant les réalisations océaniennes, où les ignames décorées sont des oeuvres d'art, où la séparation entre nature et culture est moins nette qu'en Occident. Cette prise de conscience n'est pas anodine, elle permet de regarder le monde à travers une paire de lunettes différente...et notamment lorsqu'on veut s'intéresser à de nouvelles formes d'art.
Irvala va poursuivre, réaliser de nombreuses représentations de Mimi et développer une peinture pédagogique, expliquant ce qu'il faut peindre sur le corps des initiés lors des cérémonies marrayin; des motifs qui peuvent nous sembler abstraits mais qui ne le sont jamais dans l'esprit des peuples de la Terre d'Arnhem.
Photos 1 et 3 : Musée du Quai Branly.
Photo 2 : in L'Art aborigène, Howard Murphy.