Je suis comme une horloge, je cours dans ma vie, je fais tic, je fais tac. Je suis comme la trotteuse qui goutte d’un chiffre à l’autre. Je m’éternise dans un flash pour écouter le présent. Je suis comme une horloge, j’écoute les pulsations de l’aiguille, je fais tic, je fais tac. Je me sens grande aiguille, noblesse des valeurs relatives. Je suis ennui et furie selon ton envie, je suis je suis je suis. Cadence que le soleil claironne, je marche dans tes pas. Je suis comme une horloge, j’aime les mouvements de vie, je fais tic, je fais tac. Je m’habille petite aiguille comme un carrosse cahoteux. La paresse est une décision prise à chaque instant. Et finalement, le quartz brûle de vieillir encore. Je suis comme une horloge, je tourne et je m’étonne, je fais tic, je fais tac.