… Je disais donc qu’aujourd’hui, histoire de se remettre sans forcer dans le bain de la blogosphère, on allait causer tricotin.
Il est bien loin le temps où ma Mamie m’avait offert ce champignon magique. Ou plutôt maléfique, sur lequel je me suis essayée au tricotin manuel, avec les quelques restes de pelotes de laines qu’elle m’avait donné.
Je me souviens encore, qu’ayant perdu l’aiguille pour faire passer les fils par dessus les picots, j’utilisais alors une épingle à bigoudis en plastique.
Aujourd’hui, mon début de chef-d’œuvre est resté intact, encore fermement accroché au pied du champignon. (Par contre, le pic à bigoudis, je ne l’ai plus…)
Mais pour l’heure, j’ai succombé au tricotin mécanique*.
Peut être un peu indirectement par sa faute. Ou la sienne…
Je ne sais pas.
En tout cas, c’est rudement rapide et efficace ce machin. Il faut juste mouliner frénétiquement du poignet, et en quelques minutes tout au plus, on se retrouve avec un bon kilomètre de tricotin entassé à ses pieds.
Si je n’ai, pour l’instant, pas encore totalement trouvé une utilisation intelligente pour tous ces petits tas de laines, je savais qu’avant tout, je devais m’essayer au fameux noeud du bonnet turc. Parce qu’après avoir vu ça chez elle, je me suis dis que c’était drôlement chic. Vraiment.
Après quelques longues minutes passées à tenter de réaliser ce fichu nœud (et ce, même en suivant scrupuleusement le tutoriel vidéo), me sentant tâtonner dans ce j’aime appeler un grand moment de solitude, j’ai tout de même fini par emmêler convenablement le tout.
Le serpentin de tricotin fut alors transformé en bonnet turc. Une fois agrémenté de quelques boutons et fleurette en tissu, c’était alors devenu une broche, que j’ai offerte à ma Mamie…
* On peut se procurer le tricotin mécanique dans les boutiques Phildar, à la Droguerie, et sur beaucoup de sites de bricolages…