… Un taux incalculable d’absentéisme sur ce blog (et sur les vôtres)…
Avant de poursuivre le peu d’élan blogesque qui s’est emparé de moi la semaine dernière, je ressens le besoin de m’excuser pour toutes ces semaines si peu productives…
A dire vrai depuis quelques mois, mon envie d’écrire s’est un peu éteinte. Ma tête est moins disponible et j’ai également envie d’avoir d’autres amusements que celui de rester pendant des heures les yeux rivés sur mon écran d’ordinateur.
D’ailleurs, sans effort, j’ai réussi à me détacher petit à petit de ce dernier. Moi qui était complètement addict à mon Hataru, voilà que j’arrive à ne l’utiliser uniquement que pour consulter furtivement ma boîte mail une à deux fois dans la journée.
Comme quoi, tout se soigne, sans crise et sans douleur!
D’autres facteurs font aussi que j’ai également moins l’occasion de passer par ici.
Depuis quelques semaines, ma copine et néanmoins collègue, est pour l’instant logée chez nous. Ayant trouvé mon équivalence (et même mon maître) dans l’art du bavardage, j’avoue que mon activité linguistique a sans peine nettement pris le dessus sur toutes mes autres préoccupations quotidiennes…
S’ajoute une inquiétude grandissante qui concerne là, directement Mr Décroissant et moi-même.
Vous n’êtes pas sans savoir que cela fait quelques mois que nous sommes à la recherche d’un appartement à louer. Plus calme, plus grand, pas trop cher, près d’une gare, en bon état, avec un balcon/terrasse…
Bref, nous sommes assez pointilleux sur nos critères.
Désireux de ne pas revivre le même enfer que l’été passé (les nuisances de ce fameux bar étant toujours actuellement du même ordre … On a appris à se coucher avec le téléphone à côté du lit, prêt à appeler les flics lorsque ça dégénère…), nous avons donc envoyé une lettre de préavis.
Le 1er mai, nous devrions avoir déménagé…
Normalement…
Sauf que pour l’instant, nous allons de déceptions en déceptions, et nous n’avons toujours pas trouvé de quoi nous loger…
Je m’imagine déjà passer l’été prochain dans un petit camping situé dans l’arrière pays niçois… Logés dans une grosse caravane…
N’empêche, ça pourrait certainement être sympa, cette vie de bohème…
Enfin, les beaux jours reviennent et les envies de furtives escapades en montagne nous reprennent.
L’hiver laisse doucement sa place au printemps. En altitude, sur le flan nord des montagnes, la neige verglacée recouvre encore largement les sentiers, alors qu’en contrebas, dans les forêts de chênes, le chemin est bordé de primevères sauvages et d’anémones…
Circuit du Serse, randonnée à retrouver dans les guides RandOxygène.
Est-ce que toutes ces « bonnes » excuses suffisent à me faire pardonner autant d’absences?
A très bientôt donc, avec la suite de mes petites créations et réalisations…