Dans plusieurs billets de ce blog, je parle du bonheur en entreprise, de la convergence des intérêts entre les actionnaires et les salariés comme « d’outils de la performance ».
Ca semble cynique exprimé de cette façon. Ca ne l’est pas en réalité.
Edward FREEMAN, Professeur à la Darden School of Business de l’Université de Virgine, va beaucoup plus loin : plus les parties prenantes seront satisfaites par l’entreprise meilleure sera sa performance et meilleur sera notre monde.
La « théorie des parties prenantes » (« Stakeholder theory ») qu’il développe dans cette vidéo fait la synthèse des convergences qui existent entre les intérêts des différentes parties prenantes. je le rejoins tout à fait dans ses conclusions sur les effets positifs que tout le monde peut en obtenir particulièrement dès qu’on se préoccupe de RSE qui me semble la voie d’avenir.
Qui sont ces parties prenantes ? Les actionnaires, les dirigeants, les salariés, les fournisseurs, la société civile. Toutes les entités qui gravitent dans et autour de l’entreprise, qui interfèrent avec elle de près ou de loin. Si les différents fonctionnements de l’entreprise satisfont chacune d’entre elles, l’entreprise se portera mieux et notre monde aussi.
Enfin, la démonstration est faite que l’éthique paie !
Fort modestement, il dit qu’il n’a rien inventé, que c’est ce que chaque entreprise cherche à faire déjà mais en oubliant certaines de ces parties prenantes. Salariés, fournisseurs, société civiles sont des parties prenantes trop souvent oubliées aujourd’hui.
Certaines grandes entreprises ont déjà testé ce que le fait de négliger des concepts moraux comme le travail des enfants peut avoir comme effet négatif sur le chiffre d’affaires. D’autres plus petites ont du mal à recruter parce que leur réputation dans le tissu local pourrait être meilleure.
En ayant conscience de ce fait, les raisonnements pour conduire les développements sont différents et les résultats vraiment durables. C’est le regard porté sur les mêmes événements, faits, pratiques qui changera les choses.
Voilà une révolution silencieuse et déterminante !