Magazine Culture

1356. Si notre vie ne nous plaît pas, il faut tout faire pour la changer. Parce que jusqu'à preuve du contraire, on n'en a qu'une. Et elle passera. *

Publié le 26 novembre 2014 par Samarian
 *Citation tirée du livre   J'ai encore une fois eu une chance folle de pouvoir participer aux matchs de la rentrée littéraire 2014 organisés pas Priceminister - Rakuten. C'est un évènement qui vise à promouvoir la culture en découvrant un livre coup de coeur d'un blogueuse. J'ai choisi trente-six chandelles de Marie-Sabine Roger, choix de Sophie du blog Délivrer des livres.
garantie sans spoilers comme toujours
1356. Si notre vie ne nous plaît pas, il faut tout faire pour la changer. Parce que jusqu'à preuve du contraire, on n'en a qu'une. Et elle passera. *
trente-six chandelles de Marie-Sabine Rogerédition Du Rouergue
De quoi ça parle:
Aujourd'hui Mortimer à 36 ans, il s'apprête donc à mourir. C'est comme ça dans la famille Decime (attention pas Décimé), une tradition, une malédiction qui pousse les hommes de la familles à naitre tous le même jour et à mourir tous le jour de leur 36 ans. L'avantage c'est que du coup il n'y a pas de surprise, il a pu s'y préparer.
La quatrième de couverture:Allongé dans son lit en costume de deuil, ce 15 février, à l'heure de son anniversaire, Mortimer Decime attend sagement la mort car, depuis son arrière grand-père, tous les hommes de sa famille sont décédés à onze heures du martin, le jour de leurs 36 ans. La poisse serait-elle héréditaire, comme les oreilles décollées? Y a-t-il un gène de la scoumoune? Un chromosome du manque de pot? Que faire de sa vie, quand le chemin semble tout tracé à cause d'une malédiction familiale? Entre la saga tragique et hilarante des Decime, quelques personnages singuliers et attendrissants, une crêperie ambulante et une fille qui pleure sur un banc, on suit un Mortimer finalement résigné au pire. Mais qui sait si le Destin et l'Amour, qui n'en sont pas à une blague près, en ont réellement terminé avec lui?
Pourquoi j'ai choisi ce livre:
Le résumé proposé sur le site m'a tout de suite alléché. C'est certain, je n'avais jamais lu de bouquin de ce genre. Ma seule angoisse vu le thème: que ça me plombe le moral.
Ce que j'en ai pensé: 
Vous le savez, je n'aime pas faire monter le suspens. J'ai adoré ce livre et on est vraiment pas passé loin du coup de coeur. D'ailleurs, j'ai déjà proposé de le prêter à une amie.Premier point fort de ce livre c'est l'écriture. L'auteure (qui est connue pour quelques best-sellers adaptés en films, mais que je ne connais pas du tout), manie les mots à la perfection. Et un jeu de mots par ci, une expression par là, un fait surprenant arrive par dessus et boum, je souris, j'accroche.Les chapitres sont très courts, une page ou deux et c'est tellement pratique ! Du coup, c'est un livre que j'ai embarqué dans mon sac à main et que j'ai lu dans les transports en commun. Pour une fois, je n'avais pas à me préoccuper de terminer mon chapitre devant l'école (dans le froid et l'humidité). De ce faite, les pages se tournent très vite et j'ai été surprise en glissant mon marque page dedans, de me rendre compte que la rapidité avec laquelle je l'ai lu.
Second point fort: l'histoire. Je ne sais pas si c'est un genre qui existe et que je découvre uniquement maintenant, mais j'ai eu l'impression de lire un nouveau genre. En y réfléchissant pourtant on y retrouve tout ce qui compose un livre, mais l'originalité de cette malédiction de ces Mort... et de ces Vi.... m'a réellement charmé. Je regrette par contre l'explication tarabiscotée l'intrigue principale (de la non mort de Mortimer). Soit j'ai raté une explication, soit (comme il me semble) elle ne tient pas debout.
Troisième point fort: les personnages. Je me suis immédiatement prise d'affection pour Mortimer, Paquita et Nassardine. Mortimer aurait pu être énervant, il est blasé, morose (en même temps il va mourir), mais non. A aucun moment je n'ai eu envie de le secouer par les épaules ou de le gifler.
Paquita est TROP, trop volubile, elle prend trop de place, elle se fait trop remarquer, mais elle a un tel coeur d'or que comment est-ce que je pourrais lui en vouloir ? Elle ne voit que le bon côté des choses, elle aime et profite de sa vie et de ce qu'elle a à lui offrir sans se poser de question.
Nassardine est le "vieux" sage qu'on aimerait tous avoir dans sa vie. Celui à qui on ne peut rien cacher, mais en a-t-on vraiment envie?
Il n'y a que Jasmine qui malheureusement m'a moins touché. J'ai adoré ses pleurs et le pourquoi du comment, mais je trouve que le reste du personnage est un peu trop survolé.
Pas d'éclat de rire, mais de bien agréable sourires et des citations à n'en plus finir. Une auteure que je vais suivre et continuer de lire.
(et sinon, y a quelqu'un qui pourrait m'expliquer l'illustration de la couverture ? Magnifique mais ...)
Conclusion : EXCELLENT - TRÈS BIEN -BIEN - PASSABLE – NUL
...............................................Si vous avez aimé cet article:

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Samarian 134 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazine