CERTAINS DE MES LECTEURS restent impavides devant les nouvelles de la Physique que je transmets ici et en profitent même , pour enrichir le débat et affiner leurs propres idées sur les points que je présente …D’autres , restent droits dans leur bottes …..Et plus critiques contrecarrent ce qu’ ils y lisent ….J ‘admets tout à fait cette diversité ….Hier, je vous ai présenté a dessin la sentence anglaise remettant peut etre en question ce qu’il convenait de faire dans la conduite de la Recherche … « What is the best :the blind leading the lame , the lame leading the blind ….. Or the blind leading the blind !!!!???
Dans le premier cas l’aveugle avance avec peine en tirant le paralytique ,lequel ne voit surtout que le dos de l’aveugle, ce qui lui donne une direction imprécise ; dans le second cas c’est le paralytique qui tire l’aveugle …mais encore plus lentement ; dans le troisième c’est l’obscurité pour tous deux et la course au hasard et à la catastrophe!…… En français « C’est l’union de l’aveugle et du paralytique » se dit lorsque l’association de deux personnes ou de deux techniques dans une entreprise quelconque semble dérisoire …Elle a une connotation ironique et pourtant elle illustre pour moi la"manie" de l’actualité joignant les techniques mathématiques et informatiques des Modèles avec la PHYSIQUE expérimentale des grandes Machines ( LHC/TEVATRON etc )….. Cette parabole trouve son origine dans la fable de Florian “L’aveugle et le paralytique et a donné lieu à des peintures célèbres , en particulier celle de BRUEGEL L’ANCIEN
….. « A quoi nous servirait d’unir notre misère?
- A quoi? Répond l’aveugle, écoutez: à nous deux
Nous possédons le bien à chacun nécessaire;
J’ai des jambes, et vous des yeux.
Moi, je vais vous porter; vous, vous serez mon guide:
Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés,
Mes jambes à leur tour iront où vous voudrez:
Ainsi, sans que jamais notre amitié décide
Qui de nous deux remplit le plus utile emploi,
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi. »
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1ère traduction proposée:
Researchers tackle inner secrets of neutron stars
3 comments
New method constrains possible forms of matter
Des chercheurs ont, pour la première fois, utilisé les données de ces étoiles à neutrons a flashs periodiques pour mieux préciser quelle forme de la matière ces objets denses,( appelées pulsars), pourraient prendre. Bien que ce que nous appelons étoiles à neutrons soient faites principalement de neutrons, le mystère entoure encore la vraie nature de la matière contenue au fond d'eux-mêmes
Mais dans un document à paraitre dans la revue Physical Review Letters, Mark Alford et Kai Schwenzer de l'Université de Washington aux États-Unis disent que leur astuce consiste à utiliser les données des pulsars millisecondes.
Les études antérieures de l'intérieur de ces étoiles à neutrons se sont basées sur ces précurseurs binaires de pulsars – à faible masse et rayons X ( en abrégé LMXBs).Ces LMXBs existent dans des systèmes binaires, en accrétion de la matière de leur étoile compagnon jusqu'à ce que le dit partenaire se trouve entièrement dévoré pour créer alors un pulsar à rotation incroyablement rapide - toutes les millisecondes ou plus. Malheureusement, ces LMXBs ne peuvent fournir que des informations limitées sur quelle sorte de matière existe à l'intérieur des étoiles à neutrons.
Toute la matière reconnue comme telle est faite de quarks et est maintenue - ou "limitée" - par des interactions fortes sous forme de hadrons. La matière dans les étoiles à neutrons, cependant, pourrait bien se révéler plus exotique, parce que les conditions physiques sont si extrêmes - ils présenteraient les champs magnétiques les plus puissants connus- et seuls les trous noirs sont plus denses. En effet, leur densité est si élevée que les interactions entre les quarks pourraient devenir faibles, permettant aux quarks de se séparer, ou en quelque sorte devenir "déconfinés". Cela pourrait aboutir à une forme de matière appelée «matière de quarks" , ce qui serait différent de tout ce que nous avons jamais observé.
Les chercheurs ont, dans le passé, examiné les données des LMXB pour essayer de statuer quelles étaient les formes possibles de la matière que les étoiles à neutrons pourraient prendre, mais ces LMXBs sont des systèmes transitoires instables et la vitesse à laquelle ils tournent nous raconte peu de choses sur leur intérieur. "Tout ce que l’augmentation de la vitesse de rotation d'un LMXB vous dit , c’est combien il a avalé ce matin de la matière son compagnon," dit Alford. Il est donc difficile de dire si les propriétés mesurées se rapportent à la composition de l'étoile ou à la façon dont il interagit avec son compagnon. Un autre inconvénient de l'utilisation de ces LMXBs , c’ est que nous ne possédons que très peu de données à partir de seulement quelques dizaines de LMXBs.
Les pulsars millisecondes, en revanche, sont eux des systèmes extrêmement bien définis, tournant à des fréquences si précises qu'ils rivalisent avec les horloges atomiques. Un autre bonus est que les données existent pour des centaines d'entre eux. Cependant, les pulsars millisecondes ont leur propre problème qui tient en ce que nous ne savons rien au sujet de leurs températures, une mesure que les chercheurs ont précédemment cherché a atteindre pour comprendre de quoi ces étoiles à neutrons étaient faites .
Ce que Alford et Schwenzer ont fait a été de trouver un moyen de connecter les données déjà existantes sur les pulsars millisecondes aux propriétés de l'intérieur des étoiles - sans avoir à utiliser des mesures de température. A la place , les chercheurs utilisent le ralentissement progressif de la vitesse de la rotation des pulsars car ils émettent de l'énergie sous forme d'ondes électromagnétiques et peut-être même gravitationnelles.
Ceci permet aux chercheurs d’exploiter la base de données importante et précise des données de synchronisation des pulsars milliseconde- et de mieux discriminer entre les différentes idées possibles pour chercher ce que la matière à l'intérieur des étoiles à neutrons est vraiment.
Pour démontrer leur nouvelle méthode, Alford et Schwenzer ont confirmé avec plus de confiance encore que les méthodes précédentes que la croûte de matière hadronique confinée ( ce que nous savons que les pulsars présentent) , peut contenir un noyau non confiné, de « matière-quarks » en interaction ... "Il est intéressant que la forme considérés de matière - quarks soit compatible avec les données des pulsars," dit Schwenzer », mais ces étoiles compactes sont des objets complexes, et plus de travail sera nécessaire pour comprendre de quoi elles sont faites ."
Un élément clé de la nouvelle méthode consiste à relier la baisse des taux de rotation des pulsars millisecondes à l’amortissement qui se produit dans les pulsars, a cause d oscillations globales Connue sous le nom "R-modes", cet amortissement est lié à la viscosité de la matière intérieure, ce qui signifie que des détails possibles sur la matière elle-même peuvent être dégagés.
Cependant, Werner Becker, directeur général de l'École internationale de recherche Max-Planck sur l’astrophysique à l'Université de Munich, en Allemagne, qui n'a pas participé aux travaux, est en désaccord avec la corrélation entre cette méthode et l'existence de ces r-modes dans les étoiles à neutrons. "Cette existence n’ est pas prouvée expérimentalement du tout et est surtout un scénario" possible "," dit-il.
À propos de l'auteur : Louise Mayor exerce les fonctionnalités de rédacteur en chef de Physics World
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MON COMMENTAIRE / Sans vouloir revenir sur les hypothèses de départ sur la formation des étoiles à neutrons(le premier pulsar découvert fut PSR B1919+21 en 1967, par Jocelyn Bell. Le lien entre pulsar et étoiles à neutrons fut fait presque immédiatement par l'identification d'un pulsar au sein de la Nébuleuse du Crabe, le rémanent de la supernova historique SN 1054, prouvant ainsi que les étoiles à neutrons étaient effectivement produites lors de l'explosion de supernovæ) il me semble déjà difficile de déterminer le gradient de température d’un objet sphérique composite tel qu’ un pulsar …..Je veux bien admettre que les données soient suffisantes pour évaluer l’énergie dissipée en rayonnement mais traduire ceci en terme de températures résiduelles internes et surtout a cause des conductibilités thermiques des diverses couches , çà c 'est une autre affaire !
Un sujet bien plus intéressant me semble être ce que les auteurs appellent la « matière –quarks » et qui évoque par l’énormissime densité possible de ces étoiles l extension de la liberté individuelle des quarks jusqu’à les rendre aussi mobiles qu’ un fluide liquide ! Je suppose que DAVID GROSS ( l’inventeur de la liberté asymptotique) s’interroge déjà sur l’existence des tetraquarks et des pentaquarks !!!Sommes-nous alors en pleine science-fiction ?
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a suivre