Le REFEDD constate que la jeunesse fait preuve d’un intérêt réel pour le développement durable. 66 % des étudiants considèrent par exemple que le changement climatique constitue un danger pour l’humanité.
Le REFEDD constate une forte frustration de la jeunesse française à l’égard des représentants politiques actuels et des pouvoirs publics. Néanmoins, les jeunes ne rejettent pas le système politique. Au contraire, ils souhaitent s’engager en la matière et accordent une grande importance à l’action des pouvoirs publics. Ainsi, 62 % des jeunes pensent que les hommes politiques ont encore du pouvoir !
Le REFEDD constate que les jeunes appellent à plus d’action dans la lutte contre le changement climatique et souhaitent notamment contribuer à la COP21, à condition d’être informés sur l’événement et ses enjeux. Dans ce cas, 70% des étudiants déclarent être prêts à se mobiliser pour la COP21 ; le vote apparaissant d’ailleurs comme leur premier moyen de mobilisation.
Fort de ces constats, le REFEDD souhaite souligner l’action menée au quotidien par les associations de jeunes et les jeunes eux-mêmes en faveur de l’atténuation, l’adaptation au changement climatique et de la biodiversité.
A l’occasion de la 3e conférence environnementale, le REFEDD demande au gouvernement français d’accentuer son action sur la « priorité jeunesse » et de donner aux jeunes les moyens de mieux prendre en main leur destin :
- en leur donnant la possibilité de peser sur les négociations climatiques à la COP21 fin 2015 grâce au statut de jeune délégué,
- en leur permettant de se mobiliser par un soutien à la Conférence de la jeunesse qui se tiendra du 24 au 28 novembre 2015,
- en favorisant le passage à l’action des jeunes que ce soit dans l’éducation, la recherche participative, l’engagement associatif ou l’entrepreneuriat.