Person of Interest // Saison 4. Episode 9. The Devil You Know.
Dans cet épisode il y a deux choses importantes voire peut-être même trois qui permettent de connecter deux éléments importants de la saison. Le premier c’est bien évidemment Samaritan qui, sans avoir reconnu Shaw, avait permis à l’une de ses agents de la retrouver dans son magasin de parfum et maquillage. J’avais adoré la fin de cet épisode car elle imposait une ouverture tonitruante dans « The Devil You Know ». Cela m’a pas manqué, l’épisode s’en sort royalement bien et nous offre donc l’opportunité de voir les choses sous un angle légèrement différent. J’ai adoré la façon dont la scène joue en la faveur du téléspectateur qui en prend plein la vue et qui n’en demandait tout simplement pas moins. Je ne m’attendais pas forcément non plus à ce que l’épisode se concentre aussi peu sur Shaw et accessoirement Root qui va être sa camarade de l’épisode mais je pense que c’est une façon comme une autre de faire avancer le fil rouge et de nous faire attendre quelque chose de la suite de la saison. Car mine de rien, Person of Interest est tout de même sacrément jouissive comme série. Il n’y a pas une scène dans cet épisode où je n’ai pas eu envie de m’arracher les cheveux. Tout cela fonctionne tellement bien que je ne pouvais pas demander mieux de la part de la série.
Non, ce n’était tout simplement pas possible. C’est sans compter sur les scénaristes qui jouent justement de nos attentes. Ils savent très bien ce que l’on veut voir à l’écran et même s’ils ne nous donnent pas tout, ils réservent suffisamment de surprises que l’on ne peut qu’avoir envie de voir la suite. C’est pour ça que Root qui impose à Shaw de faire dodo ou encore la petite équipe de Samaritan qui est en train de se construire, tout cela fonctionne terriblement bien. Cela permet à Person of Interest de faire le lien avec ce qu’elle a toujours été et ce qui forge aussi son caractère. Après tout c’est une série au sujet de l’espionnage et de la société de vidéo-surveillance, celle qui est sensée nous faire peur, où tout est sur écoute. Créée grâce (ou à cause) de la paranoïa grandissante autour de tout ça, la série parvient à nous offrir quelque chose de rythmé et sensationnel. Mais ce n’est pas le plus important dans l’épisode puisque tout cela se dessine en filigrane afin de préparer le prochain épisode et probablement les suivants. Mais l’ouverture est ce que j’ai envie de retenir de cette partie de l’épisode car c’était parfait et surtout tout ce que j’attendais. Mais l’épisode se concentre beaucoup plus sur Elias qui se trouve être le numéro de la semaine et qui est menacé par… The Brotherhood.
Introduit cette année, ce gang est clairement en train d’apporter quelque chose de différent à Person of Interest. La série avait besoin de se renouveler et quoi de mieux que d’inviter un ennemi puissant qui n’a aucune connaissance de ce qui se trame dans son dos. The Brotherhood ne connaît pas du tout l’existence de la Machine et c’est justement ce qui rend le tout différent de ce que l’on avait pu voir auparavant. De plus, cela donne un véritable but à Dominic à la fin de l’épisode. Il se demande qui protège Elias, dans quel but et surtout qui est réellement le grand manitou dans cette histoire. Si la tête de Reese est déjà apparue et qu’ils savent plus ou moins qui peuvent être les complices, j’ai hâte de voir comment Dominic et The Brotherhood vont donc gérer cette situation qui est pour le moins assez catastrophique pour eux. Ils n’ont pas réussi à avoir ce qu’ils voulaient d’Elias, c’est-à-dire le pouvoir (il faut dire que Elias a la chance d’avoir des gens qui sont derrière lui prêt à mourir pour leur cause) mais ils ont maintenant quelque chose de différent, une quête de réponses qui pourrait nous emmener ailleurs et mettre en danger notre équipe qui n’avait pas forcément encore eu la chance de rencontrer des problèmes avec eux.
Plus l’épisode évolue et puis la série semble gagner en force et en intérêt. Je ne m’attendais pas nécessairement à ce que cette saison soit aussi efficace, troublante et brillante puisque quand elle avait débuté, on pouvait sentir non pas de la lassitude mais un questionnement perpétuel des scénaristes sur la direction à donner à la saison. Il y avait des pistes, des tas de petites choses très intelligemment mises en avant, mais l’on ne savait pas forcément dans quelle direction Person of Interest pouvait bien aller cette année. Maintenant, on peut dire que depuis deux ou trois épisodes, on a une vraie direction et que celle-ci fonctionne terriblement bien.
Note : 10/10. En bref, encore du très bon Person of Interest.