Le populaire chef britannique Jamie Oliver a créé la controverse récemment en dévoilant ses trucs plutôt (z)imparfaits pour discipliner ses enfants.
Le père de 4 enfants (Poppy, 12 ans; Daisy, 11 ans, Petal 5 ans et Buddy, 4 ans) a avoué punir ses enfants en leur faisant manger des piments forts à leur insu. Il a mentionné que sa fille Poppy lui avait manqué de respect et, alors qu'elle croyait qu'il avait oublié leur dispute et lui demandait une pomme en collation, il s'était vengé en frottant les quartiers de pommes avec un piment fort Scotch Bonnet.
Cette conséquence a suscité un tollé dans les médias où chacun s'est mis à commenter les méthodes peu orthodoxes du père qui a avoué en plus s'être moqué en cachette de la réaction de sa fille après avoir croqué la pomme ultra piquante.
Des experts se sont prononcés en dénonçant les méthodes abusives et même l'intimidation et le sadisme (oui, le sadisme!) dont faisait preuve le chef avec ses enfants. Bref, ce qui n'était qu'une anecdote a requis plusieurs explications et justifications.
Personnellement, je ne vois pas ce qui est si terrible dans la punition infligée par Jamie à sa fille. N'a-t-on pas tous comme parents usé de méthodes pas toujours très "approuvées" pour punir ou faire changer un mauvais comportement chez notre enfant?
Mes enfants ont déjà cru que le garage était infesté de mulots et qu'ils finiraient pas aller y dormir s'ils se relevaient pour la énième fois de leur lit. Cinq ans lus tard, ils n'ont pas la phobie des mulots et ne souffrent pas d'insomnie. Et nous avons réussi à les garder au lit là où tout autre moyen "homologué" avait échoué.
Qui n'a pas déjà joué un mauvais tour à ses enfants? Qui n'a pas usé de moyens parfois tordus pour se faire obéir? Être parent, c'est aussi faire preuve de "créativité" et la créativité parentale (avec les heures de sommeil en moins, la fatigue, les débordements et le manque de patience) rime parfois avec efficacité!