[CRITIQUE] The Taking of Deborah Logan

Par Elodie11 @EloFreddy

Réalisé par: Adam Robitel

Avec:   Jill Larson, Anne Ramsay, Michelle Ang…

Durée: 1h30

Genre: Horreur

Date de sortie cinéma: 21 Octobre 2014 (USA), Inconnue en France

Speech

Préparant une thèse sur la maladie d’Alzheimer, Mia va s’intéresser au cas de Deborah, une mère atteinte de la maladie en compagnie de sa fille Sarah. Suivant le quotidien de cette famille dévastée par les prémices de la maladie, Mia  va rapidement s’apercevoir que la maladie d’Alzheimer n’est pas uniquement en cause car quelque chose de démoniaque est bien décidé à profiter de la situation…

Critique

Ce nouveau found footage utilise ici avec un machiavélisme acéré  la maladie d’Alzheimer comme point de départ d’une descente aux Enfers aussi subtile que flippante.

On suit donc la dérive d’une Deborah en phase initiale de la maladie du moins, ce que l’on prend au départ comme étant la maladie…

Si le traitement parait parfois un peu simpliste et la frousse trop facile, le mode found footage n’a pourtant jamais été aussi bien utilisé. On plonge avec frissons dans ces prémices démoniaques avec bien plus de frayeurs que ne laissait supposer ce speech au départ plus que classique.

La force de cette petite pépite horrifique repose sur les frêles épaules d’une Jill Larson (Deborah) tout simplement stupéfiante ! L’actrice prend un plaisir visible à nous foutre  la frousse sans jamais tomber dans la surenchère.

The Taking of Deborah Logan a également le mérite de doser avec rigueur son trouillomètre. Contrairement à ses semblables, il ne vous faudra compter qu’à peine 20 minutes pour rentrer dans le vif de l’horreur. Une montée tout en crescendo qui se terminera dans des mines désaffectées où les ténèbres n’ont jamais été aussi déroutantes.

Sans en faire trop, ce found footage sait cueillir notre intérêt tout autant que notre angoisse à l’aide d’une ambiance maladivement terrifiante. On oscille entre médecine et sciences occultes dans un film où le parti pris est de ne pas forcer le brouillage de piste ce qui peut parfois nous laisser sur notre faim.

On aurait peut-être préféré se balader un peu plus longtemps sur cette maigre frontière surnaturelle où la maladie d’Alzheimer passe malheureusement très vite à la trappe satanique.

Qu’importe l’ensemble fonctionne à merveille et ce n’est pas mon cœur encore palpitant qui vous dira le contraire…

Une surprise de plus dans l’univers du found footage où The Taking of Deborah Logan prend désormais une place de choix. Une aventure démoniaque qui ne relâchera jamais la tension pour finir dans un big thunder mountain horrifique classiquement mené mais d’une efficacité redoutable !

Votre dévoué Freddy

Note: