Vous n’aurez pas l’Alsace mais la Lorraine. Et pas d’histoire de fusion de région ici. Underground Time est un monde à part. Cette fois j’éteins mon téléphone. Et … et … Ho bonjour bienvenue dans Underground Time !
Bonjour les Lorraine Cross faites comme chez vous. Vous êtes dans Underground Time ! La première c’est toujours la même.
Une présentation des membres.
Guillaume : Nous avons Tony au chant, Paul et Flo aux guitares, Thomas à la batterie et votre humble serviteur, moi-même, à la basse. Sans oublier bien évidemment Katia notre manageuse !
Mais comment l’oublier !
Guillaume : En effet pour l’oublier il faudrait le faire exprès ! Ou être fou. Ou aveugle. Ou les deux.
Pour entrer dans votre univers je souhaite revenir sur le nom du groupe.
Quel est pour vous le sens de Lorraine Cross ?
Vous êtes de cette région ?
Guillaume : Ah non, absolument pas ! Mais rassure-toi on nous le demande souvent. En fait c’est Lorraine Cross par rapport au symbole « Croix de Lorraine », pas par rapport à la région. On avait envie d’un nom puissant, héroïque, et en référence à notre histoire donc on a choisi la célèbre croix des Résistants et Maquisards de la Seconde Guerre Mondiale. Mais bon ils auraient quand même pu appeler leur croix « Croix de la Liberté » ou un truc du genre, tu ne crois pas ? Ca nous aurait évité bien des confusions !
« Croix de la Liberté » ça sonne bien oui. Mais Lorraine Cross c’est bien aussi. C’est un symbole.
Il est l’heure de parler du plus important.
Dans quelle catégorie se place votre musique ?
Quelles sont vos influences ?
Et surtout pourquoi avoir choisi ce style et pas un autre ?
Guillaume : Donc, on est dans le metal, ça, aucun doute. Ensuite, quel genre de metal ? Heavy Metal ! Metal « old school » quoi. Ce qui nous permet d’accélérer aussi un peu le tempo pour aller lorgner du côté du Speed Metal de temps à autres. Nos influences sont assez variées, mais les essentielles restent la New wave of British Heavy Metal (Iron Maiden, Judas Priest) et le Speed Metal teuton (Helloween, Running Wild).
On a choisi ces genres car ils sont à la fois rapides, rageurs, percutants mais ils restent mélodiques, entraînants, ou épiques. Nous préférons le chant medium / aigu, en voix claire typiquement heavy plutôt que le chant du metal actuel (growl, grunt) qui ne nous parle pas spécialement. En gros on a choisi ce genre, car c’est celui qu’on préfère écouter, et jouer, et composer par conséquent…
Certaines de mes questions sont maintenant réputées comme difficiles. En voilà une [rire]. Pour nos lecteurs qui ne vous ont jamais écouté. Comment présenter votre musique ?
Comment les encourager à écouter ?
Guillaume : Comment la présenter ? Eh bien il y a à Toulouse un groupe de cinq passionnés du metal « old school et qui essayent de redonner un peu d’énergie à ce bon vieux metal d’avant qu’on aimait tant…Ce groupe va sortir un album l’an prochain, et on pense qu’il y a des morceaux qui vous plairont, en tout cas nous on les a écrit en y mettant tout notre cœur de passionnés alors soutenez-noooous !!!
Tu me tiendras au courant !
Guillaume : Bien sûr nous n’y manquerons pas ! On avertira un maximum de personnes, avec une préférence pour ceux qui nous auront donné la chance de nous exprimer au stade de notre seule démo. Donc oui, on te tient au jus.
Quel sont les sujets abordés dans les textes ?
Cela vous tiens à cœur ?
Guillaume : L’avantage du Heavy Metal, c’est que c’est un genre très varié dans les thèmes abordés. Contrairement à ce que les gugus moyens qui ne connaissent pas le metal imaginent, c’est pas Satan par ci et Satan par là. D’ailleurs celui là on le laisse où il est et c’est très bien comme ça ! On veut être un groupe qui parlera d’un tas de choses…D’œuvres littéraires qui nous ont plu – plutôt des trucs aventureux ou fantastiques pour rester dans le trip-, d’épisodes historiques, de sujets de société, éventuellement environnementaux par exemple. Sur le premier album le thème sous-jacent est plutôt militaire. Et il y a bien sûr un morceau en hommage aux Résistants de la Seconde Guerre Mondiale. En s’appelant comme ça, on allait pas leur faire le coup de les oublier, quand même !
Un moyen pour nos amis lecteurs d’écouter Lorraine Cross ?
Guillaume : En attendant l’album, en effet les heavy-métalleux peuvent se procurer une démo 6 titres qu’on a fait chez Olivier de Dismalsound à Albi (super sympa d’ailleurs, je le recommande à tout groupe voulant un bon ingé son à l’écoute, calme, patient, et bien cool). La démo est en achat « direct », il suffit de se rendre sur la page Facebook du groupe, et de nous demander la démo, en s’adressant à notre manageuse, et ensuite on s’occupe de l’envoi.