Anna Gavalda fait parti de ces écrivains incontournables. Ceux dont on entend parler partout, dont les médias attendent avec fébrilité le dernier livre. Et que ce soit chez le professionnels ou chez les simples lecteurs comme moi, Anna Gavalda est plutôt appréciée. Alors moi aussi j’ai voulu lire du Anna Gavalda, et j’ai profité de mes vacances de septembre pour le faire. Mon choix s’est porté sur Je l’aimais
Synopsis
On biaise, on s’arrange, on a notre petite lâcheté dans les pattes comme un animal familier.
On la caresse, on la dresse, on s’y attache. C’est la vie. II y a les courageux et puis ceux qui s’accommodent. C’est tellement moins fatigant de s’accommoder… » A-t-on le droit de tout quitter, femme et enfants, simplement parce que l’on se rend compte – un peu tard – que l’on s’est peut-être trompé ? Adrien est parti. Chloé et leurs deux filles sont sous le choc. Le père d’Adrien apporte à la jeune femme son réconfort.
À sa manière : plutôt que d’accabler son fils, il semble lui porter une certaine admiration. Son geste est égoïste, certes, mais courageux. Lui n’en a pas été capable. Tout au long d’une émouvante confidence, il raconte à sa belle-fille comment, jadis, en voulant lâchement préserver sa vie, il a tout gâché.
Mon avis
Voilà, j’ai lu Anna Gavalda. Mais alors, qu’est-ce que j’ai pu m’emmerder pendant cette lecture !! En fait, je crois que cette lecture remporte la plume d’or de ma lecture la plus soporiphique de 2014. La seule raison pour laquelle je suis allée au bout, c’est que le livre n’est pas épais et se lit vite. Mais même malgré cela, je l’ai trouvé trop long à mon goût.
Je n’ai pas aimé le style de ce roman. Les dialogues sont trop nombreux, maintes fois je ne savais plus qui parlait et qui répondait, je me suis trop souvent sentie perdue aux milieux de ces conversations. Et puis la construction du roman en lui-même est étrange. On dirait des bribes de conversations interrompues rattachées les unes aux autres. Parfois, souvent même, j’ai du mal à faire le lien entre deux paragraphes. J’ai l’impression que les idées ou les thèmes passent du coq à l’âne.
Donc, le style Anna Gavalda ce n’est pas mon truc.
Et puis il y a l’histoire. Celle de Chloé qui se fait larguer par son mari, celle de Pierre qui raconte à Chloé comment il n’a pas su ou voulu prendre les bonnes décisions, quand il a commencé à comprendre que sa vie avec sa femme n’était pas celle qu’il espérait. Donc, Chloé est malheureuse, Pierre a des remords, les deux disctutent sur le fait que ouais la vie c’est trop dur, et ouais le mariage c’est trop un truc compliqué et qui rend malheureux.
Mais mon dieu que c’est creux tout ça !! J’ai trouvé les dialogues affreusement insipides, je n’ai vu aucune réflexion constructive dans le texte, rien.
A la fin de ma lecture, la première chose que je me suis dite a été : « ok, et donc ? ». Parce que ce roman n’évoque rien en moi, aucun sentiment, aucun besoin de réflechir. Clairement, j’ai eu l’impression de lire un livre qui ne sert à rien. Alors, vous allez me dire qu’un livre n’a pas forcément pour but d’être utile, et que des tas de lectures n’ont rien de très spirituelles. C’est vrai. Par exemple, quand je lis l’accro du shopping, c’est pas vraiment pour philosopher. Sauf que Becky bah au moins elle me fait rire. Or, avec Je l’aimais, il ne me vient aucune émotion, et pour moi c’est le pire truc qui puisse m’arriver lors d’une lecture.
Conclusion : j’ai perdu 1h30 de mon temps en lisant ce roman !
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