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Les Canaries ne sont pas que stations balnéaires, clubs de vacances, transats et bière à flot.
Au large de la frontière entre le Maroc et le Sahara Occidental, il y a aussi l’une des plus belles îles d’Europe : Tenerife. Une eau à 20°C toute l’année. Une température qui ne descend jamais en-dessous de 15°C, des plages de sable noir ; 4000 km de randonnées pour amateurs ou trekkeurs de haut niveau. Des volcans, des dauphins et des baleines, et un océan qui descend jusqu’à 3000 mètres de profondeur.
Avant d’écrire cet article, je ne connaissais pourtant rien sur cette île ; je ne savais même pas qu’elle faisait partie des Canaries, encore moins qu’elle faisait partie de ce qu’on appelle la Macaronésie.
Parc national du Teide
Qu’est-ce qui fait de Tenerife l’une des plus belles îles d’Europe ? D’abord, deux sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO : le parc national du Teide au centre de l’île, et la ville de San Cristobal de La Laguna, au nord-est.
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El Pico del Teide est le troisième plus haut volcan du monde, et le point culminant de l’Espagne : 3718 mètres d’altitude. On peut aller jusqu’au sommet grâce à un téléphérique, ou faire l’ascension à pied, ce qui permet d’admirer les coulées de lave dans le cratère ; d’ailleurs, sa forte activité est telle que les volcanologues ont décidé de l’inclure dans la liste des « Decade Volcanoes », « seize volcans identifiés par l’association internationale de volcanologie et de chimie de l’intérieur de la Terre (IAVCEI) comme étant dignes d’une étude particulière à la lumière de leur histoire éruptive large et destructive et de la proximité de régions peuplées. » (Wikipedia)
Les paysages sont ici spectaculaires ; les grottes, les dômes, les monuments géologiques qui ponctuent les chemins de randonneurs, font du parc national le point d’intérêt majeur de toutes les Canaries.
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San Cristobal de La Laguna
Pour justifier son inscription au patrimoine mondial de l’humanité, l’Unesco décrit San Cristobal comme « la première ville coloniale espagnole non fortifiée. Son plan a fourni un modèle pour les villes coloniales des Amériques. »
La ville « possède deux centres, celui de la ville haute, non planifié, et celui de la ville basse, première « cité-territoire » idéale conçue selon des principes philosophiques. Ses larges rues et ses espaces ouverts sont bordés de belles églises et de beaux édifices publics et privés du XVIe au XVIIIe siècle. »
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Autour des deux sites classés au patrimoine mondial
Les falaises des Gigantes, le volcan Chinyero, la réserve naturelle du Malpaîs, le parc rural de Teño, les différentes plages de sable fin, de surf ou de sable noir … L’île regorge d’expériences pour voyageurs en quête de repos ou d’aventure – et cette hétérogénéité est d’ailleurs le principal argument commercial du site web Tenerife. Se perdre avec un hamac dans l’une des dernières forêts primaires d’Europe, Laurisilva, dans le magnifique massif des monts Anaga ; admirer les étoiles dans l’un des observatoires européens ; essayer la pêche au gros et ramener d’impressionnantes prises de thons, de barracudas ou de daurades ; faire la fête, ou découvrir la très riche vie artistique et culturelle des nouveaux créateurs espagnols dans les musées d’art moderne ; bref, profiter de ses vacances et d’un dépaysement assez conséquent à seulement quelques heures de vol de Paris.
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