J’ai éprouvé beaucoup de difficultés à entrer dans ce roman. Je ne saurais dire si cela est lié à l’aspect descriptif du texte et au peu de dialogues ou à mon absence d’empathie vis-à-vis des personnages mais ma lecture de ce titre a été plutôt laborieuse.
Ma déception provient notamment du fait que j’attendais un roman sur le thème de la danse, comme le laisse supposer le titre, alors qu’elle n’apparait que très occasionnellement. L’accent étant mis sur les relations entre les protagonistes, loin d’être au beau fixe.
Les personnages de ce roman sont tellement passionnés par leur art qu’ils en deviennent autistes au monde qui les entoure. N’écoutant que leur amour du théâtre ou de la danse, ils négligent la communication avec leur entourage, ce qui provoque tensions et ambiance délétère. Le couple que forment Félicia et Serge, s’il a un jour été fougueux et en harmonie, se perd dans le quotidien et la routine, chacun d’eux vit dans son monde, laissant peu de place aux projets communs et les éloignant inexorablement l’un de l’autre.
Un roman sur l’amour de l’art et sur la passion qui fait vibrer. Un moyen de se dépasser et de s’ouvrir au monde mais aussi un repli sur soi, dans une sphère dont l’entourage peut être exclu. Un roman intéressant mais qui n’a pas réussi à me surprendre ni à m’emmener dans son sillage.
Remerciement aux Chemin Vert Editions pour cette lecture.
Le tango de la valseuse – Emmanuelle Florquin – Chemin Vert Editions – 2014