It is an understatement to say that Asterix made by Alexandre Astier and Louis Clichy had created a real expectation among fans (and nonfans) of the small Gaul. It is obviously unnecessary to present the first (Mr. Kaamelott, a series who was broadcasted on the French channel M6), the second got his start at Pixar by working on (awesome) projects as Up and Wall-E. Has the duo found with Asterix - The Mansion of the Gods the magic potion to bring Asterix alive after being severely manhandled in cinema in recent years?More in English >> (Translation in progress, come bubble later)
Synopsis : En -50 avant JC, la Gaule est occupé par l'empire romain. Seul un petit village résiste encore et toujours à l'envahisseur grâce à une potion magique préparé par le druide local. Lassé des assauts infructueux, Jules César prépare un plan inédit qui pourrait bien conduire à la chute du village. Mais c'est sans compter sur Astérix et son fidèle compagnon Obélix...
Le retour réussi d'Astérix
© SND
Après la catastrophique virée d'Astérix aux jeux olympiques et le pantouflard Au service de sa majesté, il était nécessaire de rappeler qu'Astérix est un monument de la pop culture française, une espèce de Mickey gaulois. Qui mieux qu'Alexandre Astier, véritable pont entre la culture geek et la culture tout court, pour réinjecter un peu d'énergie à la version cinématographique du personnage. La mission est remplie avec brio : les vannes fusent, les idées foisonnent et on prend un malin plaisir à voir le plan machiavélique de César se dérouler tout au long du film (les scènes où les gaulois prennent goût à la vie romaine sont hilarantes). Sans jamais trahir Uderzo et Goscinny, Astier se permet quelques libertés ici et là pour livrer un produit purement divertissant mais qui n'est toutefois pas dénué de profondeur. À plusieurs reprise, on s'étonne, positivement, de voir des références à la mondialisation grandissante ainsi qu'une critique acerbe de l'argent-roi. Comme l'ont dit Astier et Clichy, le but était de reprendre la formule de Pixar : "Story is king". Formule qui s'avère être visiblement aussi infaillible que la potion magique.L'élément qui frappe le plus lorsque l'on se trouve devant Astérix - Le domaine des dieux est la qualité de l'animation 3D. Rarement, on aura vu un dessin animé français autant rivaliser avec les productions animées outre-atlantiques: les personnages sont modélisés à la perfection et l'explosion de couleurs offert à l'écran est un ravissement de chaque instant. C'est les cases elles-mêmes qui prennent vie sous nos yeux. Il est d'ailleurs assez paradoxal de retrouver plus du trait d'Uderzo dans cette adaptation 3D que dans les précédents films d'animation en 2D.
Un film (trop) riche
Il est indéniable que cet Astérix possède un nombre conséquents de qualités. Le film est d'une générosité rare et les idées de mises en scène, les scènes d'action et les références (Panoramix en mode "Gandalf style"a d'ores-et-déjà marqué les esprits) s'enchaînent à la vitesse de l'éclair. Bizarrement, c'est cette générosité elle-même qui peut constituer un petit bémol. Le film, multipliant les intrigues et les gags dans son dernier tiers, peut amener une impression de joyeux n'importe quoi un peu maladroit.
© SND
Pour conclure, malgré une dernière partie un peu foutraque, le film d'Astier et Clichy est une véritable réussite, tant au niveau de l'histoire que de l'animation, et rejoint sans peine Mission Cléopatre et Les douzes travaux d'Astérix sur le podium des meilleures adaptations du petit gaulois.Salvatore
En savoir plus :
- https://fr-fr.facebook.com/domainedesdieux (Facebook officiel)