Dédicace de Colis 22
Il faut que je vous raconte une histoire, la mienne, au Salon du livre de Montréal. Marsi et moi y étions, quelques heures vendredi soir et le samedi après-midi. En si peu de temps, il s’en passe des choses dans un Salon ! Ça me met littéralement à terre. Faut dire que je suis intense, chaque personne que je rencontre est précieuse, et on en rencontre une à la minute ! J’exagère à peine. Il y a les personnes que je vois rarement, les personnes que je vois pour une première fois, celles connues sois la grande Toile, celles de mon entourage amical. On change rapidement de niveaux de relation et on doit s’ajuster le temps de dire « allo ».Il y a l’ambiance qui donne le tournis. Il y a du « trop » en abondance : trop de lumières, trop de rues en tapis, trop de numéros de kiosque, trop de jambes, trop de pieds, trop de roues. Une chose manque à l’appel, c’est de l’air, ce qu’on réalise pleinement lorsque l’on met le nez dehors! Et de l’eau, si on oublie d’en apporter une bonne ration. Et peut-être des bancs.
Première dédicace - Marsi tremblait
Savez-vous ce que je préfère d’un Salon du livre ? Les souvenirs. Quand je revis les moments purs, intenses, sans mes maux de pieds. C’est alors que les mots me viennent aisément, ceux que j’aurais aimés dire, ceux que j’aurais aimés sourire.Pourquoi y était-t-on ? Pour les dédicaces de Marsi au très achalandé kiosque de La Pastèque. Nous avons eu la surprise de réaliser combien Miam miam Fléau n’est pas un album qui est passé à la moulinette de l’oubli. Même le Brâne de Partie de pêche de Glénat Québec a été présenté à Marsi, s’exécutant de son mieux sur du papier glacé. Mais le plus surprenant, pour moi en tout cas, a été que certains lui présentent « La Pastèque 15 ans d'édition ». Tous les morceaux sont venus s’assembler autour du petit dernier, Colis 22. J’en ai conclu que l’on peut commencer à parler d’une œuvre.
Avec Rémy Simard - Invité d'honneur
Auteurs de Pourquoi cours-tu comme ça ?
Jean-François Lisée, toujours très attendu
Je tenais à m’acheter un livre, coûte que coûte, Le Journal de Lisée - 18 mois de pouvoir, mes combats, mes passions. Numéro de kiosque en mains, je me mets à sa recherche, étant certaine à l’avance que je le chercherais longtemps, défaitisme oblige quand tu n’as aucun sens de l’orientation. Après avoir marché et même tourné en rond, je finis par dénicher le #246. Rires, bises, et dédicace de Jean-François Lisée, un homme charmant, je reprends ma marche en me laissant aller au gré des livres et des visages ouverts. Après une halte chez Québec Amérique, je finis par me retrouver, comme par hasard, devant Marsi. Il est sous mes yeux sans que j’ai eu à le chercher, toujours derrière le comptoir de dédicaces. Il y a deux personnes qui attendent, dont une qui le contemple dessiner tandis que Marsi se terre dans un silence monastique, puisqu’il ne peut dessiner et parler en même temps. Toute à ma satisfaction de ne pas avoir perdu trop de temps à le chercher, j’aperçois tout à coup la petite table de monsieur Lisée. C’est à ce moment-là que je réalise que La Pastèque et Rogers portent le même numéro de kiosque #246 ... puisqu’ils sont côte à côte !Hum….. oui, je sais, c’est pas fort, fort. Heureusement, je me repère dans les bouts de lignes et les milieux de chapitres et je longe, sans trop me perdre, les couloirs sinueux du sous-texte.
Que de monde ! Aux côtés de Marianne Dubuc
en dédicace de Le lion et l'oiseau ayant remporté le GG.