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Tournée tournis au Salon du livre de Montréal

Par Venise19 @VeniseLandry

Tournée tournis au Salon du livre de Montréal

Dédicace de Colis 22

Il faut que je vous raconte une histoire, la mienne, au Salon du livre de Montréal. Marsi et moi y étions, quelques heures vendredi soir et le samedi après-midi. En si peu de temps, il s’en passe des choses dans un Salon ! Ça me met littéralement à terre. Faut dire que je suis intense, chaque personne que je rencontre est précieuse, et on en rencontre une à la minute ! J’exagère à peine. Il y a les personnes que je vois rarement, les personnes que je vois pour une première fois, celles connues sois la grande Toile, celles de mon entourage amical. On change rapidement de niveaux de relation et on doit s’ajuster le temps de dire « allo ».
Il y a l’ambiance qui donne le tournis. Il y a du « trop » en abondance : trop de lumières, trop de rues en tapis, trop de numéros de kiosque, trop de jambes, trop de pieds, trop de roues. Une chose manque à l’appel, c’est de l’air, ce qu’on réalise pleinement lorsque l’on met le nez dehors! Et de l’eau, si on oublie d’en apporter une bonne ration. Et peut-être des bancs.

Tournée tournis au Salon du livre de Montréal

Première dédicace - Marsi tremblait

Savez-vous ce que je préfère d’un Salon du livre ? Les souvenirs. Quand je revis les moments purs, intenses, sans mes maux de pieds. C’est alors que les mots me viennent aisément, ceux que j’aurais aimés dire, ceux que j’aurais aimés sourire.
Pourquoi y était-t-on ? Pour les dédicaces de Marsi au très achalandé kiosque de La Pastèque. Nous avons eu la surprise de réaliser combien Miam miam Fléau n’est pas un album qui est passé à la moulinette de l’oubli. Même le Brâne de Partie de pêche de Glénat Québec a été présenté à Marsi, s’exécutant de son mieux sur du papier glacé. Mais le plus surprenant, pour moi en tout cas, a été que certains lui présentent « La Pastèque 15 ans d'édition ». Tous les morceaux sont venus s’assembler autour du petit dernier, Colis 22. J’en ai conclu que l’on peut commencer à parler d’une œuvre.

Tournée tournis au Salon du livre de Montréal

Avec Rémy Simard - Invité d'honneur

Je ne vous raconterai pas par le menu détail tout ce qui m’est arrivé et chaque main que j’ai serrée, mais j’ai une anecdote savoureuse, et même douloureuse, à vous raconter. Tout à côté du kiosque La Pastèque, il y avait celui de Radio-Canada où s’enregistraient des émissions en direct. Pour prendre du répit, je me suis assise devant l’émission « Les éclaireurs ». Au quart de l’émission, Philippe Desrosiers, l'animateur a posé une question à l’assistance « Quels livres vous font voyager? ». J’ai fouillé dans mon sac à main, trouvé un stylo et une facture de stationnement où j’ai écrit «Ce qui me fait voyager sont les romans de Michèle Plomer, HKPQ et Dragonville 3 tomes ». Croyant bon de situer l’œuvre, j’ai rajouté sur ma minuscule facture « Aller et retour de la Chine à Magog ». Eh bien, croyez-le ou non, la chroniqueuse a donné comme titre « Aller et retour de la Chine à Magog » ! Comme c’était en direct, j’ai opté pour ne pas la reprendre, surtout que j’étais en état de choc, mon tibia ayant heurté l’estrade dans ma précipitation d’apporter le petit papier. (Si vous êtes curieux, rendez-vous sur la bande du haut, à la minute 26 : 36 sec.).

Tournée tournis au Salon du livre de Montréal

Auteurs de Pourquoi cours-tu comme ça ?

Autre anecdote cocasse. Nous devions dîner avec Julie Gravel Richard qui terminait sa dédicace au kiosque « Stanké » pour le collectif « Pourquoi cours-tu comme ça? ». En arrivant, nous réalisons facilement que l’esprit d’équipe est à son apogée et que les auteurs ont le goût de casser la croûte ensemble. Ils avaient déjà une idée où aller, alors on part aussitôt. Marsi et moi, nous nous joignons à l’escouade d’auteurs et à un moment donné, le rythme s’accélère. Je m’arrête, dans ma tête en tout cas, pas le temps avec les jambes, et réalise que je suis à faire de la marche rapide avec une gang d’auteurs qui ont l’habitude de jogger. J’ai rigolé et déclaré, en blaguant bien sûr, que l’on ne m’y prendrait plus !

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Jean-François Lisée, toujours très attendu

Je tenais à m’acheter un livre, coûte que coûte, Le Journal de Lisée - 18 mois de pouvoir, mes combats, mes passions. Numéro de kiosque en mains, je me mets à sa recherche, étant certaine à l’avance que je le chercherais longtemps, défaitisme oblige quand tu n’as aucun sens de l’orientation. Après avoir marché et même tourné en rond, je finis par dénicher le #246. Rires, bises, et dédicace de Jean-François Lisée, un homme charmant, je reprends ma marche en me laissant aller au gré des livres et des visages ouverts. Après une halte chez Québec Amérique, je finis par me retrouver, comme par hasard, devant Marsi. Il est sous mes yeux sans que j’ai eu à le chercher, toujours derrière le comptoir de dédicaces. Il y a deux personnes qui attendent, dont une qui le contemple dessiner tandis que Marsi se terre dans un silence monastique, puisqu’il ne peut dessiner et parler en même temps. Toute à ma satisfaction de ne pas avoir perdu trop de temps à le chercher, j’aperçois tout à coup la petite table de monsieur Lisée. C’est à ce moment-là que je réalise que La Pastèque et Rogers portent le même numéro de kiosque #246 ... puisqu’ils sont côte à côte !
Hum….. oui, je sais, c’est pas fort, fort. Heureusement, je me repère dans les bouts de lignes et les milieux de chapitres et je longe, sans trop me perdre, les couloirs sinueux du sous-texte. 

Tournée tournis au Salon du livre de Montréal

Que de monde ! Aux côtés de Marianne Dubuc
en dédicace de Le lion et l'oiseau ayant remporté le GG.



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